dimanche 23 février 2025

Chunwan

Un royaume brisé, ses collines et ses rivières encore là,
Les arbres et les plantes poussent profondément dans la ville.


Émues par l’instant, les fleurs éclaboussent de larmes,
Effrayés par la séparation, les oiseaux effraient le cœur.

Les feux de la guerre ont duré trois mois,
Les lettres de chez nous valent des milliers en or.

Les doigts traversent les cheveux blancs jusqu’à ce qu’ils s’amincissent, Les épingles de bonnet ne tiendront presque plus. 

 Tu Fu

En écho à ici et

1 commentaire:

  1. Car ces mouvements guerriers, qui nous ravissent de leur horreur et épouvantement, cette tempête de sons et de cris, cette effroyable ordonnance de tant de milliers d’hommes armés, tant de fureur, d’ardeur, et de courage, il est plaisant à considérer par combien vaines occasions elle est agitée, et par combien légères occasions éteinte : Toute l’Asie se perdit et se consomma en guerres pour le maquerellage de Pâris. L’envie d’un seul homme, un dépit, un plaisir, une jalousie domestique, causes qui ne devraient pas émouvoir deux harengères à s’égratigner, c’est l’âme et le mouvement de tout ce grand trouble. Montaigne Livre II chapitre XII (Apologie de Raimond Sebond)

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