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Nous sommes ma pierre
mon talent On cherche
le grand élan les feuilles pliées
les voiles volent sous le soleil
tu tournes vent tu comprends
les oiseaux on cherche on trouve
le regard sur la peau l’air
le visage qui fut qui n’est plus
ton talent sorti de la pierre
2
Au loin de ce qui cherche
pour Après dire la mélancolie
la ferveur Belles choses le jour
au soleil La vie en soi tu plonges
tu écoutes Nous sommes au regard
des rayons sur la peau Le trouble
le retour sac ou ressac incessant
la vie sur le rivage Vois : tu entends
nous sommes en avant : la vie croisée
3
Comme on disait animal je te tue
Tu feules tu te tourmentes devant :
beaux regards sous le ciel étoilé
tourne précieux Force considérable
La lumière accentue chaque mot
souffle ceinture muscles : tension
Tu imagines je demeure nous sommes
en miroir Nous changerions de côté
Tu resterais pourtant ombres en mémoire
Comme nous disions je tiens
Tu commences il faut compter
les feuilles frotter les cailloux
éloigner le malheur tirer les billes
Le sac est vide tu cherches maintenant
je couvre je comprends une affaire
En principe dire les commencements
pour entendre ce qui est à vouloir
Comprendre pour arracher le lierre des murs
Comme si nous disions au soleil
chaque visage compte Tu affirmes
lisse la lettre tu tiens les mots
Au transport tu présentes le jour
tu envisages la réponse Tu tiens
: seuil à fouler les rires entendus
Avant veux-tu tiens-tu les branches
les fruits les feuilles au vent sans rien
disperser Tu montes nous entendons
envoi
Pour tenir l’obscur séjour
En lieu ce qui est confondu
Au plus profond le souvenir
Surprenantes intentions : défaire
avouer tout Je te suis tu entends
Approche le vent te manquerait
Les tourbillons les ombres soutenues
Les feuilles oubliées branches écorcées
comme aussi : L’idée d’un beau mystère
28 janvier 2024.
Nous sommes
RépondreSupprimerfeuilles pliées
sous le soleil
oiseaux retrouvés
au regard clair
sous la pierre
Au loin le visage
des jours passés
mélancolie
la vie devant
le soleil répand
ses rayons d’or
sur le rivage
les vagues
incessantes
Regard bleu
du ciel étoilé
le sable dort
les mots
sont des étoiles
un souffle de lumière
miroir de l’ombre
mémoire des ans
tu veux le monde
Feuilles et cailloux
le temps compté
la peau frottée
jeux de l’enfance
les billes brillent
au fond du trou
tout recommence
tout est à voir
derrière le mur
Dire au soleil
la joie de l’âme
le poids des mots
le jour d’avant
tu fripais les mots
et tordais les phrases
tu t’accroches
aux branches du passé
et disperses le temps
jours sombres
une confusion
souvenirs vagues
tu fais et tu défais
le vent tire le fil
sur l’autre rive
tourbillon de feuilles
et d’écorce arrachée
l’appel de l’air