IV
En rêvant, en poussant,
tu cherches : je dépose,
au demeurant tu coupes,
tu tournes, fraises et billots,
un rang, un tiers, des certitudes,
la présence toujours sur le chemin,
retourne encore tu penses,
retourné tu tiens, une belle figure,
en image, en position.
V
Du sombre
: il reste la rosée
ciels brumeux
automne finissant
les doigts de roses
tu parles : mélancolie
accueillons le danger
au coup de pied
la terre saute
VI
Au jardin clos : lignes
bois et chemins : le reste
l’absence une fracture : un défaut
devant ce qui nous tient
à l’arrière des certitudes
un champ pour ce détail
les heures sombres : avance
il te reste le temps : soir descendu
nous verrons pour devenir
20 décembre 2023.
En rêvant
RépondreSupprimerune présence s’impose
une image – un visage
une belle figure sur le chemin
le ciel est de rosée
et d’automne parfumé
mélancolie des jours passés
la terre crachouille sous le pied
une ligne serpente
dans le jardin du silence
là où les heures basculent
lorsque la nuit se penche