Tu comptes cailloux fleurs feuilles grappes
Tu donnerais les branches sans oublier
le gravier des chemins Les heures composées
tu déposes je détourne Tu suivrais encore
les regards tien ou mien sans conséquence
Des heures à tenir au fil des étoiles tu reviens
Chemin suivi ceinture délacée encore sur le poing
tout perle un peu la rosée en chemin peut-être
Les rires détendus ceintures oubliées il reste du linge
06 février 2024.
IL RESTE DU LINGE
RépondreSupprimerDans le désordre du linge de ma couche
Je couche ces quelques lignes
Dont je fais aussitôt le deuil
Car tout simplement et bêtement
J’ai perdu la page de mon carnet
Où je prosais ces quelques vers
Un dieu malin me les aura cachés
Dans le maquis des phrases
Qui sans compter les heures
S’additionnent dans ma chambre d’écriture
Il compte les cailloux sur les feuilles de la vigne
RépondreSupprimeril donnerait les branches aux oiseaux de passage
l’herbe des chemins et les heures sans repos
il dépose son fardeau dans un coin de mémoire
son regard est de brique – un poème princier
un oiseau-flamme et sans gamme au fil des étoiles
sur son chemin d’errance il embrasse les saules
tout perle de rosée – son baiser goutte rose
sur le fil à linge claque le rire des enfants