lundi 1 septembre 2025
chemin encombré
Que rocs que cailloux que certitudes : comprends
Je détiens tu cernes je déploie la vie ses apparences
Le mystère pour dire ce qui est à entendre je tiendrai
La poussière du chemin les ornières un reste de boue
Les titres les légendes vert ou rouge en hachures
Paniers oubliés la vie en apparence la forces de l’ombre
Tu tournes je déploie il te reste la boue du chemin
Le point extrême les eaux abandonnées au confluent
La terre la mer le poids des rides les choses étrangères
06 février 2024.
Retour I, des larmes sur le fil
IL RESTE DU LINGE
Dans le désordre du linge de ma couche
Je couche ces quelques lignes
Dont je fais aussitôt le deuil
Car tout simplement et bêtement
J’ai perdu la page de mon carnet
Où je prosais ces quelques vers
Un dieu malin me les aura cachés
Dans le maquis des phrases
Qui sans compter les heures
S’additionnent dans ma chambre d’écriture
Il compte les cailloux sur les feuilles de la vigne
il donnerait les branches aux oiseaux de passage
l’herbe des chemins et les heures sans repos
il dépose son fardeau dans un coin de mémoire
son regard est de brique – un poème princier
un oiseau-flamme et sans gamme au fil des étoiles
sur son chemin d’errance il embrasse les saules
tout perle de rosée – son baiser goutte rose
sur le fil à linge claque le rire des enfants
Maria-Dolores Cano, 01septembre 2025 à 13:41.