mardi 30 septembre 2025

Con te partiro

Tu supposes : anacrouse puis anapeste sourde

En température tout se tient puis tu risques la 

faiblesse Tu tiens condamné le remord je souffre

 

Nous sommes au-devant puis tout bascule le temps 

vient Tout est venu sur le devant tic tac toc tout va 

De brèves en longue les choses reconnues tout est 

 

vu Étrangement le risque les coups sur les doigts 

Règle noire arêtes en métal court court long : faux 

refrain avant puis un vrai couplet quando sono solo


12 février 2024.

Retour, ta fracture

Le tiers livre
Le quart monde
Du miel aux cendres
J'entends la corne de brume 
Là-bas au large de la passe
Reliant la mer
Aux canaux traversant les Martigues

JEAN JACQUES DORIO,30 septembre 2025 à 03:27.

dimanche 28 septembre 2025

ta fracture

Alors là on va soulever la tête tu rentres nous sommes 

en nous-même Tirons les collines les arbres épais au flanc 

nous tenons le tiers pour le quart Nous le disons à tous

 

: au retour tu tiens un des quatre de l’occident venus  

À plus tu tiens les branches feuilles séchées tout brûlera 

L’odeur comme la cendre ou le cuir noir : tu sers la brume 

 

Tu tiens le temps je te dis : tête verte à ta fracture 

Le parfum coule je te tiens tu me donnes un tour pour 

un tour Et pour toujours dans la tendresse retenir tout

                                                                  12 février 2024.  


Retours, avancer (quel bonheur)

    1. Les mots s’agitent se cabrent
      et font naitre un long chant
      captif de trop de mots


      esquisse d’une étoile
      tendre la main et capturer le rêve
      dans la nuit des abeilles

      sous les arbres entends les voix
      assemblée d’oiseaux en conciliabule
      le jour avance drapé d’or

      Maria Dolores Cano27 septembre 2025 à 09:10.

    2. La fourche on l'élevait pour porter le foin au fenil
      La paille elle volait sur l'aire où l'on séparait le bon grain de l'ivraie 
      Les branches émondées 
      Les éléphants uniquement sur les livres d'école
      Avant que ne passe au village le cirque de cent ans de solitude 
      Mais le meilleur à quatre pattes c'était de tuter les grillons dans les prairies où paissaient les vaches

      JEAN JACQUES DORIO,28 septembre 2025 à 00:35.

samedi 27 septembre 2025

avancer

Au-devant à la fourche cherche qui viendra : la route

on contourne Pour entendre tu tiens à t’élever oh finir  

On est à quatre pas tu voyais la distance difficilement

 

En arrière je donnerai tu prendras le reste : les fonds  

La paille le rêve les éléphants d’Hannibal le vinaigre

sur la roche pour déplacer le poids en heures Nuits calmes  

 

on compare je te vois tu veux Nous allons sous les arbres 

sous ce qui tient le bec des oiseaux Difficiles ils vont étranges 

je te tiens tu veux Oh avancer encore arracher les branches  

                                                       12 février 2024.  


Retour, le tournant

Ressembler 
Rassembler 
Les heures
Sur les cordes
Jouant Nuage
Le cadran
Et l'aiguille 
Des allers retours 
Les fils ténus
De l'amour

JEAN JACQUES DORIO,27 septembre 2025 à 02:59.

vendredi 26 septembre 2025

le tournant

Ce sera bien ce jour : la réponse t’effleure 

Tu fermes ce qui est dû comprends-tu je te dirais 

tourne Tu comprendrais les heures à oublier les cordes 

 

le cadran Tu tiens le fil : il est rouge certainement 

Tu tiens je brandis je commente un retour un aller 

si simplement pour le dire les heures à tenir le cercle 

 

à contempler Tu retournes je comprends : nuages ou 

plumes où l’eau est claire les yeux ressemblent on entend 

ils rassemblent deux visages deux moitiés tout est inclus

11 février 2024. 

Retour, le risque

Ici je me tiens 
Dans la forge
Où la lune vient 
Con su corazon de nardos 
Dans le regard de l'enfant 
Aux semelles de vent
Dans les microsillons 
Du fou chantant
Âme légère 
De ses chansons 
Ici le duende
Du pied à la lèvre
Qui nous délivre
De Servitude
Par ses improvisations

JEAN JACQUES DORIO26 septembre 2025 à 00:54.

jeudi 25 septembre 2025

le risque

Sur le silence tout te reste tu tiens Serre 

le fil perdu thread and needle ce qui te vient 

Tu déroules pelotes chiffons étagères posés 

 

La vie aventureuse du fil au souvenir Si de la forge 

à la servitude tu te donnes tu respires Entre 

les lèvres tu noues la pointe tiens-tu à piquer 

 

Venons de loin je tourne tu confirmes les franges  

dentelles semelles écornées Du pied à la lèvre 

la peau piquée les yeux ouverts du fil des aiguilles 

                                          10 février 2024.  


Retours, chanson autre

    1. À la croisée des chemins qui bifurquent
      On cherche la voie des secrets
      Sacré pari
      À Franquevaux ou à Paris 
      Voici des fruits des fleurs 
      Verlaine de nos enfances
      Voici Francis Lemarque 
      Sous l'air des lampions 
      Des chansons nous parcourent 
      Tirant les cordes des violons
      Les souffles les flonflons
      Un pied près de nos cœurs 


      JEAN JACQUES DORIO,25 septembre 2025 à 08:05.
    2. Cœur de brume et regard absent
      quand l’automne nait d’entre les frimas
      un soleil bas caresse les herbes de sa lumière frêle

      une chanson douce embaume l’air
      un rêve de fleurs effleure les paupières
      on l’entend qui chante là-haut sur les branches

      on repense à l’enfance à ses roudoudous
      à cette voix douce qui chantait tout doux 
      « Duerme mi niña duerme
      La luna te mira 
      Tu madre te quiere »


      Maria Dolores Cano, 25 septembre 2025 à 10:02.


mercredi 24 septembre 2025

chanson autre

On rentre tout sortirait regard précis cœur associé

Tu deviens je devine nous sommes descendus 

On cherche tu avances arbres épais retenez l’ombre 

 

Chanson : la main y passe tu descends il reste

à rêver fleurs inconnues donne un coup Îles souriantes

le pied sur les cailloux les feuilles aux branches Oiseaux 

 

nids reconstruits chambres d’enfance Tout tient : tenons 

je te compose nous sommes à la croisée Chemins perdus

tu dirais : à perdre élans trop courts La vie en abondance 

09 février 2024. 

Retours, chanson

    1. Chanson de nuit 
      Transfigurée 
      Chanson qui chass
      Le bourdon
      Des citoyens empêtrés 
      Dans des discours de haine
      Et d'irresponsabilité 
      Chanson Queneau 
      Si tu l'imagines
      Fillette Juliette 
      C'est que c'est pas mort
      L'espoir que tout sillon
      Est fait pour être ensemencé 

      JEAN JACQUES DORIO,24 septembre 2025 à 01:20.
    2. La nuit 
      c’est le ciel d’un bleu nuit 
      une chanson pour elle – belle endormie

      tu navigues dans un autre monde
      le cœur en apesanteur – le cœur nimbé d’or
      dans son voile de velours noir la nuit sonde tes paupières

      nuit de neige et de ciel clair
      chant d’insomnie dans la chambre aux cent lumières
      rêves épinglés au ciel de lit – rivières – prairies

      Maria Dolores Cano, 24 septembre 2025 à 06:45.

mardi 23 septembre 2025

chanson

À la nuit venus nous tenons Ô ce qui est dû 

Tout ce qui te reviens tu tournes tu sillonnes 

je te donnerais je te retiendrais chanson : la nuit 

 

tu le dirais Jusqu’à la fin du monde comme il pourrait 

changer de registre Flûte adolescente bourdon de pèlerin 

tu vas tu imagines la chanson pour le large Nuit retenue 

 

neige tombée tu cherches les pétales sur le givre Cela 

crisserait : rien ne viendra rien ne tournera Dans l’escalier 

paroles déplacées à épingler le malheur qui ne sait pas attendre  


09 février 2024. 

Retour, tu reprends

Je dirais qu'ici 
Je me tiens 
Je dirais
Les hommes 
Sans épaules
Et Paule
L'étoile du cirque
Amar
Querer 
Volver
Le sceau
Du tango
Gardel

JEAN JACQUES DORIO,23 septembre 2025 à 01:53.

lundi 22 septembre 2025

tu reprends

Je dirais ce qui est tout te tient tu me regardes ici

Nous soutenons l’air nos épaules au ciel je le donne

Nous sommes au partage nous tenons la maison

 

Sans mouvement enfants évanouis or que je te reçois

Tu commandes : nous sommes étrangers nous prendrons

Le prochain attendez : beaux entrants sous les étoiles

 

Fiers perdus dans l’escalier les vagues nous supportent

Nous sommes aux épaules étoiles descendues ciel ou mares

Des reflets des sentiments tout ce qui est au fond du seau

                                                                              09 février 2024. 


Retours, et rougir


    1. Sentir les mots 
      les couleurs de l’instant
      sous les arbres glisse le souffle 

      entends les pétales leur chant de cigale 
      en ce frais matin où les étoiles bruissent loin 
      leurs voix chuchotent dans l’étoffe des songes

      nous sommes la braise des arbres en flammes
      noire et rouge dans le printemps en larmes
      de ce côté-ci de l’autre monde

      Maria Dolores Cano, 20 septembre 2025 à 10:27.
    2. Choc des saisons
      Ce texte printanier
      Aux accents de Bohème
      Tombe en ce premier jour
      d'automne 2025

      "Dans l'automne rougeâtre
      Pend une poire à l'espalier
      Il commence à faire frais le soir
      C'est la rentrée des écoliers"
      R Queneau

      DORIO JEAN JACQUES,22 septembre 2025 à 03:06.


samedi 20 septembre 2025

et rougir

Ne point passer je te dirais sentir ce qui ne passe point 

Tu cites tu reprends je te donne les mots les couleurs 

Sous les arbres sans les fleurs si la saison est froide 

 

Nous irons entendre les pétales amandiers ou pruniers 

Tomber sur le givre : étoiles au ciel un doux froufrou 

Tu cites je récite en écho les papillons couverts de neige 

 

On reprend on entend les choses sont étranges les chenilles 

Vraiment noires pointe rouge sur la tête le printemps bouge 

Encore je te tiens tu dis le silence pour que tu me devines

                                                                   09 février 2024.  


Retour, au fond

On avance on avance on avance 
On emprunte le chemin des mythes amérindiens
Celui qui recule vers le futur 
On revoit le grand Albert tirant sa langue peinte en E égale MC2
Au fond la forme fond
Dans un tourbillon signé Chalandon

JEAN JACQUES DORIO,20 septembre 2025 à 04:07.

vendredi 19 septembre 2025

au fond

Pour dire j’avance : tu es concerné allons au loin 

Du plus grand à tout ce qui est beau ce qui te charme 

Tu tiens au coin de la bouche ta langue Nous sommes 

 

détournés de loin de près dans le silence Tu tournes 

autour des obstacles naturels sans précipitation Ce jour 

on pleure tu retiens de deuil d’horreur de larme Fera-t-il 

 

froid tu trembles tu devines la peau à son frisson Le calme 

pour avancer tu tiens encore tu tournes je te vois Tu me 

demandes Il me tient par la forme tu descends tu tournes 

09 février 2024. 

Retour, chaque coin

Chaque coin levé sur poésie à Franquevaux dévoile un nouveau mystère 
Le monde souffle et souffre
Mais ici on guette obstiné 
Tout ce qui passe à portée 
(Faire la liste n'est pas souhaitable 
Ce serait 
remettre le Conteur à zéro)

JEAN JACQUES DORIO,19 septembre 2025 à 03:25.

jeudi 18 septembre 2025

chaque coin

De rang en rang tu tires je regarde nous ramerons 

Nous tiendrons les voiles par chaque coin on déplace 

Tu vois je te donne cheveu pour cheveu l’un à l’autre 

 

Des murmures l’espace le chantier tu traces je reviens 

Nous sommes dans l’attente pour dire l’air sous les arbres 

Les oiseaux au ciel ce qui passe ce qui murmure attendons 

 

Il souffle retient avance je vois ce qui vole tu chantes 

Nous sommes au silence : nous entendrons A la vue 

le loin te tient j’avance nous irions revenus du lointain 

 09 février 2024. 

Retour, comme un bruit

Battre le temps
Comme le blé 
Sur l'aire
L'air de ne pas y toucher 
Séparer le bon grain
De l'ivraie 
Le cru et le cuit
Le siffleur du joueur
de flûte 
Les oreilles de l'âne 
De celles du mélomane

JEAN JACQUES DORIO,18 septembre 2025 à 05:55.

mercredi 17 septembre 2025

comme un bruit

Sans réduire tu ne prends rien tu cherches 

Je découvre ce qui est dit ce qui est redit 

Tu parles : encore oublié à battre le temps 

 

La nature le corps fatigué tu siffles : secoue 

ton oreille Je tourne je finirais tu entendras 

Nous parlerons il te reste à secouer les oreilles 

 

une après l’autre Retirer les abeilles au sommet 

les arbres perdus les fleurs découvertes Tu tiens 

il nous reste à trouver la main offerte le cœur ému 

                                                     08 février 2024.

Retour, hier encore

Aucun Xerxès en vue 
Mais le tio pepe 

Le Jerez andalou 

El jardin de los naranjos 

en flor

Ay amor

JEAN JACQUES DORIO,17 septembre 2025 à 05:18.




mardi 16 septembre 2025

hier encore

Je te vois tu entends pour dire ce qui commence 

Je te suis hier encore tu tournais ombre douce 

Figuier bien aimé tu cherches trouvons Xerxès 

 

Tu les conduis tu les perdras nous serons ici 

devant la porte Où en sommes-nous guerriers 

commandants ne cherche plus Il n’y a pas addition 

 

tu finirais ceci tu chanterais cela Xerxès les a conduits 

Xerxès les a perdus on comprend je monte tu descends 

Jardin suspendu Babylone définitive Darius Cyrus empruntés

08 février 2024.

Retour, sur des carrés envoi

Avancer 
et comprendre
visage pâle
yeux en étoiles

entre les herbes
un grillon chante
figure du monde
beauté du ciel

sur le chemin
les pierres abondent
les ronces griffent
nos peaux d’enfants

Maria Dolores Cano, 15 septembre 2025 à 14:36.

lundi 15 septembre 2025

sur des carrés envoi

En avançant 

Tu blêmis je tourne 

Tu ne comprends rien 

 

Animaux paille

Le pas sur le sol 

Entre les herbes 

 

Sur le chemin 

Boue cailloux 

Ronces sèches

                                            07 février 2024.  


Retour, sur des carrés V, 1 et 2

1
Sur le pont sur le point
de nous retourner 
Comme Orphée 
Ou Blaise Cendrars
Un jour de Pâques à New York 
.
Le crible le tamis 
Ou passe l'or du temps 
Les chemins qui bifurquent
Côté cour la mort
Côté jardin la vie

2

Point d’arrêt et d’appréhension
les oiseaux griffent les lignes 
quand s’éteignent les mots

tumulte au cœur des lèvres
il reste un peu de cendre
sur le lit des mourants

l’aube frémit sa peau est de rosée 
le reste est lumière parmi les herbes
pointillé de soleil sur le sentier

Maria Dolores Cano, 15 septembre 2025 à 11:44.

samedi 13 septembre 2025

sur des carrés V

Il était sur le point il retourne pour se comprendre 

Quand ici les oiseaux te lancent cris ou frottements 

Tu cernes ce qui vient tu entends le poids du monde 

 

Rumeur tremblement partition d’éternité au comble 

À un sommet je le devine sur ce qui reste je le dois 

Tu me lis je te parcours nous sommes dans l’attente 

 

Frisson sur la peau si bas tout choisit la vie sans rien 

Comprendre le reste des ans je te donne tu me tiens 

Allons-y retournons je suis sur le chemin de cendres   

                                                                07 février 2024.

Retour, sur des carrés IV

Sur des carrés on fait des ronds
L'écume des jours
La ronde de nuit 
Le cercle d'or
Toutes nos images 
Pauvrement fabriquées
Qui forment la pointe 
De nos illuminations

JEAN JACQUES DORIO,13 septembre 2025 à 01:35.

jeudi 11 septembre 2025

sur des carrés IV

À la fin tu amasses si pour la fin on se brise 

Vase bol à l’eau au destin à la courbe cercle d’or 

: jeunesse tout coule Eau du destin simplement passée 

 

On retrouve on absorbe les cœurs absentés le reste 

Qui ne coule tu attends je vois il reste au ciel une étoile 

Des accents à la pointe tu abats il reste un mur Tu traverses 

 

le temps cœur engourdi main appuyée Je te contourne 

tu entends nous allons Je tremble depuis le jour devant 

la vie Il reste le souvenir quel premier jour nous avançions

                                                                              07 février 2024.

Retour, sur des carrés III

Des images nature
Paysage collinaire 
Où l'on erre
Herbes et ronces
Sources et ruisseau 
On y court 
Nos bohèmes
On en sort des images 
Des morceaux déchirés 
Où bien qui font poème

JEAN JACQUES DORIO11 septembre 2025 à 01:42

mercredi 10 septembre 2025

sur des carrés III

Comprends : il te faut revenir du champ de fleurs 

les herbes les arbustes tu le dois J’en suis certain 

nous allons De plaine en collines amont aval je cherche 

 

le ruisseau tu traces à la source Le calme du temps 

comme la mer en allée je te tiens Tu me donnes des images 

de la confiance ce qui est à comprendre Je pose bout à bout 

 

les morceaux déchirés les pieds glissent sur les pierres 

Herbes et ronces tout germerait je te tiendrais entre les doigts 

Tu serais là enfin parcouru corps couru reconnu abandonné

                                                                                07 février 2024.


lundi 8 septembre 2025

sur des carrés II

Sur le temps ce qui nous poursuit je traine 

Tu entends devant la porte avant la nuit 

je tremble Si ce qui pense si ce qui revient 

 

traine Tu graves on cherche les étoiles : vois 

ce qui souffle vois ce qui nous contient regarde 

Tu animes nous sommes prévenus en grand 

 

Je te chante tu comprends branches allons 

Feuille vois je signe ce qui te devine rougit 

un bois dans le dos un bois sous le bras 

                                                   07 février 2024.

Retour, sur des carrés I

Boire seul sous la lune, écrit Li Bo, qui la prend pour amie et avec l’ombre qu’elle lui procure, voilà qu’ils sont trois. Que n’inventons-nous pas pour peupler notre solitude ? Assurément cette main qui court le papier, maniant le pinceau du poète-calligraphe, ou bien l’ancienne plume et son encrier, avant le stylo pointe fine. Écrire seul en silence, calé sur son oreiller, la lune à la fenêtre, les volets grands ouverts. Suggérer les activités joyeuses de jadis : la toupie sur les carreaux de la cuisine, le jeu de barres dans la cour de l’école et la construction d’une cabane. Li Bo réapparaît, nuit de lune sur le fleuve, il vacille en buvant une nouvelle coupe de vin de Sin-fong. Un dernier coup de rame, ma barque de papier ne sert plus que de marque-page, les images des rêves, comment les épuiser ? Li Bo (Li Po, Li Bai) 701-762.

JJ Dorio, 07septembre 2025 à 14:53.

dimanche 7 septembre 2025

sur des carrés I

Devant ce qui reste de jours événements suspendus 

Misères incontrôlables figures devant le cœur arrivé 

On voit on pense je suis où tu tiens : nous sommes 

 

Un supplice ce qui s’écoule en minutes en secondes 

Tic à tac tout ce qui tourne terre ou soleil je te vois 

lune Je t’entends : tu observes nous tenons ouverts 

 

En main des rayons pour comprendre lune retrouvée 

Soleil éloigné je te vois tu nous veux animaux égarés 

Petits ou grands un trait dans l’herbe : cercles au ciel


07 février 2024. 


Retour, le dépôt est obligatoire

Gant de velours et gant de crin 
Grain de la voix
Je vois le cœur des choses 
Le corps qui bat la chamade 
Comme un volcan reprenant feu
La lave humide de tes yeux 
( le dépôt de la chanson à la SACEM est obligatoire)

JEAN JACQUES DORIO, 06septembre 2025 à 02:32.

vendredi 5 septembre 2025

le dépôt est obligatoire

À contenir pour faire à rendre pour saisir tout entendre 

: les doigts le cœur le silence ce qui bat tranquillement 

Tout ici repose je vois tu entends nous prenons il reste 

 

la mousse sous les arbres Les sources oubliées le cœur 

tordu la bouche ouverte Ce qui bat ce qui tourne poitrine 

ouverte le silence perdu Devant tu restes au seuil : arrêtés 

 

la peau le bras la main le bout des doigts Gants de crin 

gants de velours tu cherches le fer Le cœur bat les heures 

reprises pour finir encore perdre le reste des journées 

06 février 2024. 


Retour, la brise

Nous courons l'aventure
Brise marine sur Maritima
Le chenal les tartanes
La griffe de Felix Ziem

Jean Jacques Dorio, 05septembre 2025 à 02:52.

jeudi 4 septembre 2025

la brise

Il se peut nous en conviendrons tu en serais à poser 

des questions Tu inondes la terre : un jeu pour oublier 

les griffes Pour contraindre nous sommes sur le front 

 

Nous tournerons encore devant la porte Des rêves 

oubliés beaux rêves évanouis sur ce reste d’univers 

Je tremble tu offres nous tournons sans comprendre 

 

Au cœur le sang aux yeux le sort les certitudes 

tu rêves encore tu dors toujours vient le moment 

nous sommes au-devant nous courons l’aventure 

                                             06 février 2024.


Retour, lait versé 2

Je te tiens tu me tiens
Le serpent boit le lait
Des étoiles en fuite 

Je relance tes dés
Quatre sans vingt et un
Une nuit du mois de Mai
Où nos prises de paroles
Avaient aboli toutes les vieilles question

Anonyme, 04 septembre 2025 à 04:28. (j'ai pris un pari)

mercredi 3 septembre 2025

lait versé 2

Serpents ou plumes ou souvenirs de poids : connaitre 

le temps J’indique tu tiens il te reste le doigts indice 

sans coupure Je te tiens tu me devines nous sommes 

 

à compter Nous prenons ce qui touche la ferveur les coups 

les couleurs Le tissu sur la pierre les marques oubliées 

pot de lait pain séché le mélange pour avancer Je te vois 

 

tu me soutiens nous avancerons Il reste un fragment 

sous le pont sous la pierre on trouve le trésor : approche 

Tu commandes enfin aux souvenirs sans aucune question

                                                                06 février 2024.  


Retour, lait versé 1

Le lait venu du ciel 
une émotion sans nom
et tout se joue de nous

sommes-nous images dépourvues

nos doigts sont acérés
griffent le ciel de lait
plaie béante et colorée

sommes-nous images déchirées

la promesse oubliée 
la liberté en doute
et le sommeil vient

sommes-nous images recousues

lait versé 1

À la pointe on affronte le temps le lait versé 

: émotions sans rancune Je te dois tu me commentes 

Y sommes-nous encore il est l’heure du sacrifice 

 

Les griffes au bout des doigts fourbu tu demandes  

: sont-ils encore à la description tu es ici tu as dit 

Faut-il effacer la blessure griffes bout des doigts silence  

 

Le serment la vigueur le tour de force je te dois tu me dis 

: force-t-il la torsion La liberté au bout du compte je dois 

tu tiens toit du monde Nous sommes sur le dos  

                                                                                                              06 février 2024.                                                                         

Retour, chemin encombré

Aucun bruit C’est la nuit Qui dort dans son étui Mes oreilles sonnent leurs morphèmes Dans mon lit j’égrène mentalement de Francis Lemarque ses rengaines Le petit cordonnier et (bien sûr) Marjolaine Je suis cet « inconnu sur sa guitare » Le brouillard de la chanson tombe sur la mer que je vois à l’horizon On entend alors les cornes de brume des bateaux qui portent la malédiction de notre civilisation (le lourd pétrole noir) Plume dès lors s’agite sur son papier : « Sous la pression du négatif…nous avons à reconquérir une notion de l’être qui soit affirmation vivante, puissance d’exister et de faire exister » (Paul Ricœur) Artaud le Momo avait trouvé une formule plus percutante Il s’agit de Guérir la vie

Jean Jacques Dorio3 septembre 2025 à 05:16.

mardi 2 septembre 2025

chemin encombré

Que rocs que cailloux que certitudes : comprends 

Je détiens tu cernes je déploie la vie ses apparences 

Le mystère pour dire ce qui est à entendre je tiendrai 

 

La poussière du chemin les ornières un reste de boue 

Les titres les légendes vert ou rouge en hachures 

Paniers oubliés la vie en apparence la forces de l’ombre

 

Tu tournes je déploie il te reste la boue du chemin 

Le point extrême les eaux abandonnées au confluent 

La terre la mer le poids des rides les choses étrangères 

06 février 2024. 

lundi 1 septembre 2025

Retour II, des larmes sur le fil

Il compte les cailloux sur les feuilles de la vigne
il donnerait les branches aux oiseaux de passage
l’herbe des chemins et les heures sans repos

il dépose son fardeau dans un coin de mémoire
son regard est de brique – un poème princier
un oiseau-flamme et sans gamme au fil des étoiles

sur son chemin d’errance il embrasse les saules
tout perle de rosée – son baiser goutte rose
sur le fil à linge claque le rire des enfants

Maria-Dolores Cano, 01septembre 2025 à 13:41.

Retour I, des larmes sur le fil

IL RESTE DU LINGE

Dans le désordre du linge de ma couche

Je couche ces quelques lignes

Dont je fais aussitôt le deuil

Car tout simplement et bêtement

J’ai perdu la page de mon carnet

Où je prosais ces quelques vers

Un dieu malin me les aura cachés

Dans le maquis des phrases

Qui sans compter les heures

S’additionnent dans ma chambre d’écriture

Jean Jacques Dorio31 août 2025 à 15:43.