mardi 2 septembre 2025

chemin encombré

Que rocs que cailloux que certitudes : comprends 

Je détiens tu cernes je déploie la vie ses apparences 

Le mystère pour dire ce qui est à entendre je tiendrai 

 

La poussière du chemin les ornières un reste de boue 

Les titres les légendes vert ou rouge en hachures 

Paniers oubliés la vie en apparence la forces de l’ombre

 

Tu tournes je déploie il te reste la boue du chemin 

Le point extrême les eaux abandonnées au confluent 

La terre la mer le poids des rides les choses étrangères 

06 février 2024. 

1 commentaire:

  1. Jean Jacques Dorio3 septembre 2025 à 05:16

    Aucun bruit C’est la nuit Qui dort dans son étui Mes oreilles sonnent leurs morphèmes Dans mon lit j’égrène mentalement de Francis Lemarque ses rengaines Le petit cordonnier et (bien sûr) Marjolaine Je suis cet « inconnu sur sa guitare » Le brouillard de la chanson tombe sur la mer que je vois à l’horizon On entend alors les cornes de brume des bateaux qui portent la malédiction de notre civilisation (le lourd pétrole noir) Plume dès lors s’agite sur son papier : « Sous la pression du négatif…nous avons à reconquérir une notion de l’être qui soit affirmation vivante, puissance d’exister et de faire exister » (Paul Ricœur) Artaud le Momo avait trouvé une formule plus percutante Il s’agit de Guérir la vie

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