Que rocs que cailloux que certitudes : comprends
Je détiens tu cernes je déploie la vie ses apparences
Le mystère pour dire ce qui est à entendre je tiendrai
La poussière du chemin les ornières un reste de boue
Les titres les légendes vert ou rouge en hachures
Paniers oubliés la vie en apparence la forces de l’ombre
Tu tournes je déploie il te reste la boue du chemin
Le point extrême les eaux abandonnées au confluent
La terre la mer le poids des rides les choses étrangères
06 février 2024.
Aucun bruit C’est la nuit Qui dort dans son étui Mes oreilles sonnent leurs morphèmes Dans mon lit j’égrène mentalement de Francis Lemarque ses rengaines Le petit cordonnier et (bien sûr) Marjolaine Je suis cet « inconnu sur sa guitare » Le brouillard de la chanson tombe sur la mer que je vois à l’horizon On entend alors les cornes de brume des bateaux qui portent la malédiction de notre civilisation (le lourd pétrole noir) Plume dès lors s’agite sur son papier : « Sous la pression du négatif…nous avons à reconquérir une notion de l’être qui soit affirmation vivante, puissance d’exister et de faire exister » (Paul Ricœur) Artaud le Momo avait trouvé une formule plus percutante Il s’agit de Guérir la vie
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