samedi 4 octobre 2025

noir majeur

De quelles profondeurs gouffres éteints volcans 

sans nom Aux plus grands aux plus lointains heureux

ou malheureux Finis ou infinis sans eau sans termes

 

voiles étendues Chiffres tracés au-devant 

au plus clair la pointe sans penser Nous demandons 

: sommes-nous bien à nos places cœurs résolus 

 

La marche est pesante pourtant sans penser 

sans peser nous sommes sur les traces Comme se pensent 

les heures obscurément dans le silence rivières profondes 

                                                              13 février 2024.

2 commentaires:

  1. "J'ai peur du sommeil comme on a peur d'un grand trou"*
    et du noir de la nuit qui n’entend pas l’appel
    dans le silence de la mer et ses gouffres sans parole

    à l’oreille le mystère d’une lampe allumée
    la rumeur incertaine d’une terre lointaine
    dans cette obscurité sommes-nous des naufragés ?

    le poète l’a écrit : "Je ne vois qu'infini par toutes les fenêtres"*
    et quand tombe la lumière dans une obscurité tranquille
    les heures s’écoulent paisibles se riant du grand trou



    * Ch. Baudelaire (Le gouffre)

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  2. Intranquille et tranquille
    Michel C. Maria D.
    La connaissance par les gouffres
    Ou les jardins de longévité
    Marche pesante de Pessoa
    Ailée légère d'une éthique de la présence
    Exister et faire exister
    Dans le vide parfait
    Et la joie de persévérer

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