De quelles profondeurs gouffres éteints volcans
sans nom Aux plus grands aux plus lointains heureux
ou malheureux Finis ou infinis sans eau sans termes
voiles étendues Chiffres tracés au-devant
au plus clair la pointe sans penser Nous demandons
: sommes-nous bien à nos places cœurs résolus
La marche est pesante pourtant sans penser
sans peser nous sommes sur les traces Comme se pensent
les heures obscurément dans le silence rivières profondes
13 février 2024.
"J'ai peur du sommeil comme on a peur d'un grand trou"*
RépondreSupprimeret du noir de la nuit qui n’entend pas l’appel
dans le silence de la mer et ses gouffres sans parole
à l’oreille le mystère d’une lampe allumée
la rumeur incertaine d’une terre lointaine
dans cette obscurité sommes-nous des naufragés ?
le poète l’a écrit : "Je ne vois qu'infini par toutes les fenêtres"*
et quand tombe la lumière dans une obscurité tranquille
les heures s’écoulent paisibles se riant du grand trou
* Ch. Baudelaire (Le gouffre)
Intranquille et tranquille
RépondreSupprimerMichel C. Maria D.
La connaissance par les gouffres
Ou les jardins de longévité
Marche pesante de Pessoa
Ailée légère d'une éthique de la présence
Exister et faire exister
Dans le vide parfait
Et la joie de persévérer