De plaines à collines tu tiens voilà fallait-il promettre
Faudra-t-il un retour pour assurer les fleurs les arbres
Oiseaux de nid au nid je te comprends tu recommences
Des cordes des graviers des cœurs abandonnés je te tiens
Tu jettes un œil un autre nous allons nous venons je veux
Tu demandes à renier nous ne serons plus Nous ne tiendrons
plus la vie l’espoir les images de siècles en siècles
Pour résister pour reprendre je te veux tu me donnes
une place L’écho au cœur la forêt les heures oubliées
20 février 2024.
La problématique de la reconnaissance de soi atteint deux sommets avec la mémoire et la promesse. La mémoire se tourne vers le passé, la promesse vers l'avenir. Mais elles sont à penser ensemble dans le présent vif de la reconnaissance de soi, à la faveur de quelques traits qu'elles ont en commun.
RépondreSupprimerPaul Ricœur La mémoire et la promesse Parcours de la reconnaissance
Si j'étais un oiseau je serais un chardonneret
RépondreSupprimerLéger gentil becquetant les chardons de mon jardin imparfait
Le séneçon le tournesol
Les graines d'une complainte
Celle d'un lézard amoureux
De plaines en forêts de vallons en collines
RépondreSupprimerles fleurs sont écloses en ce jour de toussaint
les oiseaux se rassemblent et promettent la vie
les cœurs sont un chant d’espoir à la terre
l’œil de l’hiver ouvre sa paupière de brume
à peine voyons-nous la douce nuit qui passe
l’espoir est cette lumière fragile et passagère
qui résiste à la nuit - aux noirceurs de l’hiver
le cœur comme un écho aux petites heures du jour