samedi 25 octobre 2025

au cœur


De plaines à collines tu tiens voilà fallait-il promettre 

Faudra-t-il un retour pour assurer les fleurs les arbres 

Oiseaux de nid au nid je te comprends tu recommences 

 

Des cordes des graviers des cœurs abandonnés je te tiens 

Tu jettes un œil un autre nous allons nous venons je veux 

Tu demandes à renier nous ne serons plus Nous ne tiendrons 

 

plus la vie l’espoir les images de siècles en siècles 

Pour résister pour reprendre je te veux tu me donnes 

une place L’écho au cœur la forêt les heures oubliées

20 février 2024.

3 commentaires:

  1. La problématique de la reconnaissance de soi atteint deux sommets avec la mémoire et la promesse. La mémoire se tourne vers le passé, la promesse vers l'avenir. Mais elles sont à penser ensemble dans le présent vif de la reconnaissance de soi, à la faveur de quelques traits qu'elles ont en commun.
    Paul Ricœur La mémoire et la promesse Parcours de la reconnaissance

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  2. Si j'étais un oiseau je serais un chardonneret
    Léger gentil becquetant les chardons de mon jardin imparfait
    Le séneçon le tournesol
    Les graines d'une complainte
    Celle d'un lézard amoureux

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  3. De plaines en forêts de vallons en collines
    les fleurs sont écloses en ce jour de toussaint
    les oiseaux se rassemblent et promettent la vie

    les cœurs sont un chant d’espoir à la terre
    l’œil de l’hiver ouvre sa paupière de brume
    à peine voyons-nous la douce nuit qui passe

    l’espoir est cette lumière fragile et passagère
    qui résiste à la nuit - aux noirceurs de l’hiver
    le cœur comme un écho aux petites heures du jour

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