"J'ai peur du sommeil comme on a peur d'un grand trou"* et du noir de la nuit qui n’entend pas l’appel dans le silence de la mer et ses gouffres sans parole
à l’oreille le mystère d’une lampe allumée la rumeur incertaine d’une terre lointaine dans cette obscurité sommes-nous des naufragés ?
le poète l’a écrit : "Je ne vois qu'infini par toutes les fenêtres"* et quand tombe la lumière dans une obscurité tranquille les heures s’écoulent paisibles se riant du grand trou
Intranquille et tranquille Michel C. Maria D. La connaissance par les gouffres Ou les jardins de longévité Marche pesante de Pessoa Ailée légère d'une éthique de la présence Exister et faire exister Dans le vide parfait Et la joie de persévérer
"J'ai peur du sommeil comme on a peur d'un grand trou"*
et du noir de la nuit qui n’entend pas l’appel
dans le silence de la mer et ses gouffres sans parole
à l’oreille le mystère d’une lampe allumée
la rumeur incertaine d’une terre lointaine
dans cette obscurité sommes-nous des naufragés ?
le poète l’a écrit : "Je ne vois qu'infini par toutes les fenêtres"*
et quand tombe la lumière dans une obscurité tranquille
les heures s’écoulent paisibles se riant du grand trou
* Ch. Baudelaire (Le gouffre)