On l’ignore
rien ne retire
la douceur
Aux jours heureux :
les feuilles
le vent
la constance
les armes
l’épreuve : vengeance
Vis ta guerre
tu tiens sa raison :
trop grand
tu vois - tu viens :
Je ne regarde plus :
arrache du ciel ton ombre
je ne peux plus souffrir : ce jour
dans les bois dans les airs
tu te condamnes
Nous :
ni fleurs ne sommes ni fruits :
un caillou le reste du sentier
on n’en peut rien ignorer
jour perdu : bois épais
09 mars 2024.
La douceur
RépondreSupprimertoujours
jour
nuit
feuilles
branches
le vent
rebelle
appelle
conflit
incendie
naufrage
frères d’armes
silence
ciel enraciné
blessure
à l’âme
appel
eux
ni fleurs ni couronnes
seule une stèle
pour ne point oublier
jours perdus
assassinés