je suis fatigué dedans dehors de la vue de la garde du temps perdu : rebord fenêtre déboitée recours vers l’innocence pour dire pour faire je suis épuisé et dedans et encore du plus vers ce qui compte les cigales les lézards les oiseaux au ciel ceux du printemps et de l’automne je dis je fais je tourne tu commences admettre simplement la plus grande fatigue le noir dans l’escalier le flanc décomposé la bouche sèche mortel combat vie sans attrait je tourne et tu menaces fatigue incessante au loin vers le plus court attrait mesure figure du plus vers le pli
(la vie triée le regard lourd les paupières fermées)
je tourne et tu conçois ce qui doit être dit ce qui doit être vu plus encore pour dire et accepter je tourne vers le ciel je range tu aspires nous sommes au détour nous creusons au pied vignes et céleris et tomates tout est à dire et à faire je trace et tu conçois tu chantes et je murmure nous sommes épuisés lassitude flanc meurtri le souffle court la lumière sur le dos en main chemin tordu voix sans souci tout charme tout distrait je nargue tu vacilles où sont les fruits et plantons tout lassitude chemin perçus traces sans chance je te suis je t’avance tu dois tu tiens nous sommes pour rendre compte pour finir pour tenir les oiseaux en plein vol et content et charmé tu tires du plein du cœur tu chantes la vie écourtée la rumeur tout vacille les eaux les dunes le sable et pour aider et pour apprendre pour sentir plus pour être mieux
(je te tiens tu remues)
nous sommes au sacrifice à la turbulence au devenir au plus stupéfaits détendus sans attache tu remarques tu tires traits et lignes cordes et câbles devant ce qui est du devant ce qui compte je te tiens flanc décomposé voix absente sur le dos sur la bouche et mourir et tenir ensemble sans compter au tournant à la tension tu rêves de discorde du compte sur le jour les heures sombres les moments clairs la vie sans aventure et l’abandon et le recours sortilèges et plaintes tu brasses et tu envoies je sème et tu plies être avaler couvrir reprendre je ferme les volets je sème l’aventure au diable à l’avenir au comble au surprenant je suis ce qui se doit
(je trace le reste de l’histoire)
tu avances tu cernes nous sommes très haut tu calmes les autres je suis aux larmes je suis au drame je ferme tu avances nous nous tournons nous comprenons je suis au-devant je suis au comble tu reviens nous descendons marches et marches comprendre retenir et pour savoir et pour entendre les choses oubliées comment se dire et comprendre admettre je suis fatigué dedans dehors de la vue de la garde du temps perdu on reste tu combles caves et greniers et carrières et tunnels de gouffre en gouffre maisons abandonnées il reste à comprendre pouvons-nous regarder pouvons-nous supporter tenir et avancer et dominer les douleurs et comprendre j’avance je tiens tu cernes un pied et puis un autre la vue sur le devant l’oreille en arrière tu te compromets tu tournes et je bois tu forces et je me soutiens
15 septembre 2023.
Fatigue du temps
RépondreSupprimeroiseaux au ciel perdus
paupières closes
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Oiseaux en plein vol
dans la lumière du jour
la vie vacille
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La voix absente
des rêves plein la bouche
aux heures sombres
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Les choses oubliées
traces d’une histoire
oreilles murées
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