Avec l’éclat, jour suspendu, je suis comme une nef, oui mais nous joignons le port, quais et grands départs et combles et paradoxes, parcourues les surfaces joignons le port tenons la rive devant ce qui nous reste depuis ce qui nous tient liés et assommés
(je suis comme une nef,)
Devant le ciel qui bouge au soleil et ce qui gronde et ce qui arrache cœurs infléchis corps en distance je te revois et tu exiges un genou pour atteindre un œil pour retenir les ombres infidèles, détachées de nos pieds recousues aux manches ombres heureuses calmes posés rives sans noms pour le principe rois et reines depuis peu et pour longtemps encore je te vois je te tiens tu soupires tout de haut tu transposes
(corps en distance)
Beaucoup plus bas une annonce un retrait enfants naissants courbes complexes nous retenons nous cédons et nous ne tiendrons ni diable ni fumée ni souvenirs un exemple la saison et tu te divertis et simple et bonne et tout ici enfin voit le jour le calme assuré les regrets oubliés remords et consentements je te tiens tu inondes la vie à venir le calme et la sureté un service pour un autre nous oublions les arbres nous rêvons et passent les nuages sur l’aile sur le temps loin bien loin surfaces et suppliques et pour être et pour tenir allongés au sable cernés de ronces et de d’aiguilles et pins et houx et insectes
(ni diable ni fumée)
Ce qui pique et fait penser je tiens tu viens et tu résistes devant le plus récent et ondes et souvenirs le poids de l’eau la main pleine un peu de joie et beaucoup de choses à espérer écoutez écoutons tout tient je ferme et tu comprends, ensemble nous sommes et convenus et disposés tout tourne et tout revient il se penche et il voit la saison a changé le calme reviendra les larmes et les blessures cœurs outragés paroles amères et puis et là nous sommes au-devant nous sommes au plus haut, branches, tout tourne et aiguilles chues et regrets emportés il faut que tout existe je te tiens tu me vois nous sommes à l’équilibre col remonté fraicheur et caresse simple je te tiens tu me vois tu passes sous les arbres œil posé les dents grincent je te tiens et tu me vois j’en suis encore à dire la douleur
(col remonté)
Et tu restes ici pour le partage saison découverte draps tirés habits au vent et tout sur ce qu’il faut et tout ce qui est possible le pied sur les cailloux, le pied sur la semelle genou fixé larmes conquises devant le petit oiseau noir derrière le sommeil tout se dire et enfin choses simples la terre est ronde je tiens pour ce mot levé la terre est ronde et le pied roule sur les graviers oiseaux au ciel et branches déposées retour simple et ce qui compte il faut dire encore et encore les choses les plus simples le souffle posé la peau tout est calme et je suis sur le chemin sous les arbres entre chaque monde et d’air et d’eau et de feu et de terre et d’ombres entre le clair et l’obscur devant ce qui est partagé, derrière ce qui est inconnu le vol des oiseaux le pas sec des insectes en promenade mantes et grillons dans la poussière dans le regret, je suis comme une nef, oui mais nous joignons le port, quais et grands départs, depuis ce qui vient et pour entendre ce qui est en fuite
(petit oiseau noir)
Destin croisé et marques sur le rivage entre les pierres et les rires je tourne et tu tourmentes chaque pas sauterelle sans complice depuis le jour depuis le temps de la terre et du chemin parcouru entendons, voyons comprenons, marche je ferme et avenir tu consens
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RépondreSupprimerÊtre une nef
parcourir les surfaces
et joindre le port
le soleil bouge
les ombres infidèles
arrachent les cœurs
recousent les pieds sans noms
aux manches nues des rives
plus bas nait l’enfant
le calme est assuré
et tout voit le jour
les rêves sont aux nuages
l’aile du temps s’allonge
poids des souvenirs
dans l’eau la main est de joie
les cœurs sont à nu
aux branches les aiguilles
pour dire le supplice
saison partagée
entre larmes et cailloux
noir est le sommeil
les choses de la terre
en simple promenade
petit oiseau noir
complice de l’enfant né
sur le rivage
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