samedi 31 août 2024

Souffle III

Souffle en abondance,

reprend, tord et compose,

il te reste à ciseler :


le temps, les apparences,

les larmes et le froid,

rentre, rentrons,


tourne et recommence,

le loin à prendre,

les lignes à tenir.


06 décembre 2023.

mercredi 28 août 2024

Souffle II

Avec infiniment

de souffle, le temps,

les choses enlacées, 

 

le rire, du dedans 

au dehors, les branches,

sous le pied le calme,

 

en route, le feu tremble

un retour lointain

aux apparences.

05 décembre 2023.

lundi 26 août 2024

Souffle I

Ohé, 
du rocher, 
tu veilles.

Tu attends, 
au-dessus du brouillard,
attends-tu que le vent s'élève ?

Tu attends,
tu sais qu'il souffle 
où il veut.

05 décembre 2023.

dimanche 25 août 2024

samedi 24 août 2024

tu devines

Comme ce qui est obscur, comme ce qui pèse à tes épaules ton regard tourne et se concentre j’en suis encore je suis à bout à faire à dire nous sommes épuisés nous venons nous allons on ne cherche plus l’ombre on ne dit plus la fièvre nous ne sommes plus à la foudre le calme sous la cendre le tison encore chaud les éclats semés tout est à prendre il faut poser les graines une à une arroser un peu et un peu souvent peu et souvent du geste tu massacres la vie en attente ton dos tire tes hanches bloquent tu deviens tu devines,

(oh toute chose prise)

Creux et grands chemins, oiseaux au sable oiseaux et crépuscule tout passe et agite le bec les plumes comptes inversés surprises dévoilées chemins et confidences on se tient on prend tout te détend tout te transforme les mots les choses les époques une à une un espoir une aventure tu tournes et tout arrive les forces dévoilées il ne reste plus de secrets les mots révélés la vie en sacrifice je t’offre le sens de chaque chose je tiens tu revoiles nous allons nous venons de fuites en paniers berceaux draps étendus promenade serez-vous sérieux tiendrez-vous sagement dans l’ombre sous les feuilles arbre aux branches étalées ombre tendue tu grimpes sur ton ricin Jonas de Ninive est-ce toi me dis-tu me tiens-tu me trompes-tu enfin comprendre s’il le faut éclaircir toute chose les larmes les yeux oubliés combien posons-nous de questions sommes-nous en réponse,

(et le signal et le suivant et)

Ce qu’il faut, les soins tout commence y sommes-nous vraiment un clos de silence des erreurs étalées des rires en absence corps épuisé menton plongeant je tiens tu suffoques nous sommes au contour de chaque chose les mots les jours les heures les phrases il ne reste rien il ne se défend rien ni face ni pose ni recours tout est installé tout est au figuré le décor les branches les lampes aux carrefours je te tiens tu me dois nous sommes en attente devant ce qui nous reste devant ce qui tient,

(rochers et vallons calmes)

Le ciel, noir rouge jaune nacré en attendant la pluie en voyant ce qui reste les herbes en péril les fleurs abandonnées tu marques tu contiens tu tournes et je respire ciel changeant ciel changé heures précises et couleurs à chaque branche étoile du matin lune de chaque jour cercle puissant tu retournes la question des questions te reste-t-il des interrogations questions perdues rien n’est souligné ni marque ni mépris je tourne et tu contemples nous sommes à rebours nous venons ici : ici tout compris à rebours quand je rêvais un monde à l’envers et cric et crac il était une fois tu rêvais le monde revenu les gentils les méchants les beaux la laideur monde revenu comme ce qui est obscur comme ce qui pèse à tes épaules il faut poser les graines une à une et arroser un peu et un peu souvent peu

24 novembre 2023.

L'extraordinaire humanité : Limmie, Federica, Ann :


 




vendredi 23 août 2024

sur ce qui est retenu

 Entre tous il reste tout le chemin tout lieu toute chose entre les branches sur ce qui est retenu tu imagines tu tiens tu comprends les branches une à une, souffle et vole vent trompeur tu tiens tu tires tout balance les cœurs les feuilles les saisons les routes doigts comptés écorce mûre j’entends encore les moments passés me voilà ils ne sont plus quelqu’un passe par ici tout te brise tu tiens tête tu affrontes regard sans suite service sans tremblement,

(bouteilles et couteaux)

Petites choses armes légères on se demande comment il a pu penser à une chanson désespérée, sur la route tu tiens sous les branches dos courbé il te reste des muscles à refaire un  souffle une ferveur des colombes tristes des servantes d’outils pleines ce qui devient couteaux et fourchettes armes à recommander, attention le crayon dans la poche tournevis et certitude il te faut avancer avec prudence mains chargées d’armes blanches de cires et d’osier de poudres et d’erreurs je te tiens tu me vois nous chantons encore, en haut en bas nous sommes partout à la fois sans lendemain sans certitude pourtant par sécurité ne mets jamais de couteau de tournevis de crayon dans cette poche oiseau sur ton échelle nuage suspendu cœur embaumé rêves et renouveau tu me tiens je décide nous allons encore de branches à branches échelles et cordes ensemble devant ce qui te reste derrière ce qui nous attend,

(tiens moi,)

Devant ce qui te tiens derrière la raison tête verte douloureux tu décides nous sommes au-devant nous tournons sans attendre comme les oiseaux au soir comme ce qui regarde couler l’eau le torrent le verre un délice de rêves évanouis de grains semés quatre vents cinq étoiles regard éblouis il manque le soleil il manque la certitude tu tiens tu amasses décide toi qui nous a suggéré vingt chansons d’amour et une chanson désespérée tu tiens entre les pages souris éplorée que reste-t-il tu vois j’entends le murmure nous sommes sous les branches feuille à feuille tour plein de vie et rêves évanouis tu chantes tu décides tout nous réconcilie les vagues les étoiles ce qui reste entre les doigts ce peu de sable comme sous la dent comme sous le pied entre les fils les draps le lit les conseils la vengeance,

(nous sommes dans les fers)

nous n’irons pas au combat la vie nous rend le reste l’espérance les cadeaux parfums et confitures je tiens à toi nous sommes attachés je te rejoins tu m’inventes à chaque pas qui pour nous perdre qui pour nous séparer la vie étrange les nuages les oiseaux les fleurs anciennes et nouvelles la fraicheur tu tournes sur le dos tu tiens dans ta mémoire le renouveau un jour un jour nous serons là au bord au reste du chemin entre tous

22 novembre 2023.

lundi 19 août 2024

(tout est préservé)

Ô mon cœur tu réponds on se lève on envoie la tête et les pieds devant on s’arrête on reprend je te tiens tu suis nous allons de fleurs en forêts sapins en promenades au-devant à la reprise tu cours sur les aiguilles tu colles tes pieds résine et tremblement ce qui reste à comprendre ce qui nous suis je suis au piège tu es à l’ouverture faisons fumer les aiguilles brûlons ce qui reste sous chaque arbre sous chaque pont les eaux réunies les pierres et les bruyères boues et graviers et ce qui tourne dans le reste de la fontaine je te tiens tu me vois je t’espère tu reviens des bois des vallons et tu retiens les fronts dépouillés aurore pâlie laisse filer l’eau du torrent tu y reviens jours faits de mélancolie il me revient cette petite chose subtile et âcre quasi la malincunia pour rompre les eaux pour dire encore la voix chaleureuse le temps pour comprendre un mot plus un autre que de belles choses un jour au soleil ensuite la nuit et la mélancolie regarde couler comme l’eau du torrent il te reste à comprendre nous tournons du vert à la guerre et pourtant nous aimons aiguilles et mousses le vert et les fougères le temps et un mot pour un autre il te faut respirer : respirer me condamne à mourir respirer me condamne à mourir respire et ne perd pas ton temps il te reste l’espérance tu dirais ceci est-ce important cette dent cruelle me condamne à mourir respire après mourir retiens et recommence sans que le temps ne cesse respire à mourir et ne retiens rien il faut avancer la fin ne tient pas à toi nous sommes entre d’autres mains pour d’autres circonstances sans risque sans attendre quand tout est compris tu changes et n’oublie il faut mourir après respirer sans que cesse le temps tu avances et bruit le vent et tant et tant tu oublies la tristesse reste : reste la mélancolie et ce qui tient au creux main habile cœur incompris tu restes fier et droit  

(tout est préservé)

Tu tiens dans chaque main les deux parts de ton cœur tu tiens et tout revient tu partiras tu compteras et tu tiendras les deux faces du monde et devant et arrière de fleurs et de choses joyeuses les larmes oubliées souris malhabile tu ne retiens ni heurs ni frissons devant le puits profond fin de jardin et sources calmes puits et sources les eaux assemblées le temps reconnu tu tiens les deux bout de ton corps esprit en mal d’agir tu ne résistes plus les heures oubliées le frisson et l’oubli nous allons nous venons nous sommes encore au retour les deux parts de ton âme la cage et les oiseaux les souvenirs perdus les rires et les larmes et quand il fait nuit il me revient peut être un peu de cette mélancolie pauvre petit cœur de chansons tristes et formes désespérées les armes et les voiles bannières accrochées je te revois tu me reposes je tiens à ton présent je compare et tu envisages nous sommes assis et deux au bord : au bord tu penses îles tu penses fièvre tu penses matin seuls et tu revois il étaient et jeunes et droits et figures à composer je te tiens tu descends et nous joignons les draps et les choses à oublier cœur tu réponds on se lève on envoie la tête et les pieds devant on s’arrête on reprend je te tiens tu suis nous allons de fleurs en forêts sapins en promenades.

21 novembre 2023.

mercredi 14 août 2024

Un nom suspendu.

Ardeur à comprendre je tourne et furieusement je tremble et tu vacilles : y sommes-nous encore tout va ici recommençant nous sommes d’un pays nous sommes de l’entendement des forces et du silence nous allons nous contenons nous irons et devant et encore je suis ici on passe entre les feuilles on reprend je te tiens et tu encombres incomparable nous sommes au-devant je traine et tu grappilles formes dorées tout arracher des branches des scions de troncs écartelés tu te demandes irons-nous encore te connaitrais-je encore pour devant pour demander si tout est compté si tout revient je te donne tu me prends 

En suivant en demeurant tout tourne et te confond tout tient et tu arraches des heures et des jours sanglots et tremblements on écoute ce que tu as à dire et tout ici renonce et dévoile la violence la vie suspendue les erreurs la joue arrachée les routes au retour je te tiens tu inondes soleil présent rires sans suite je suis sur ce devant je tourne et tu recommences nous allons nous venons tirons un fil ouvrons les yeux tout te sèche et je contiens tu vas de ce retour à ces insomnies

Un rêve long et noir une figure et l’aplomb tout tombe tout tient sur ce qui te reste de souvenirs les planches les outils le fil la règle sans crainte et un trésor devant ce qui reste ils ont compris et tout te tient un reste d’herbe verte des arbres et des feuilles un mélange et tu troubles vert breuvage suite et confusion tu me condamnes je suis fourbu il revient de promenade insecte et noir et sans raison que te tient que te donne tu marches à l’épuisement tu songes jambe humide et coule et flotte et reprend tu entends un nom et au pavé le trouble et on évite il ne faut pas rentrer dans l’éternité des pierres et du métal tout tourne et tu devines

Un nom suspendu des images la force le soleil ce qui brille et comprend je reviens fourbu de promenade je tourne bien avant pour éviter ce vide éternel au-devant au report tu traines je devine : la raison est très simple il te faut fuir et ne rien entendre sans dire sans faire sans contact seulement ce qui manque la passion  je te tiens et tu encombres incomparable nous sommes au-devant je traine et tu grappilles formes dorées tout arracher des branches des scions des troncs écartelés un moment pour penser le corps pour le retour et la main tout te tient te caresse un jour tremblé une erreur un écho il faut se dire et se comprendre il faut tenir il faut reprendre la vie avance les heures nous oublient nous sommes sans trêve et sans repos et fourbus je reviens de promenade je tourne et furieusement je tremble et tu vacilles y sommes-nous encore tout va ici recommençant.

20 novembre 2023.