Encore pour incertains, la terre est ronde il te faudrait suivre et toi si loin et toi si près, certain et proche de lettres en rubans et de sacoches en évidences, les foulards et les bocaux au vent tout est à l’aventure, le démon et ce qui se déploie ce qui revient et ce qui coûte les ors, les pierres, parfums : musc et cédrat on te relève on te reprend et cède et confie la joue à l’éventail le pied dans la chaussure tu cherches un mot plus précieux, brodequin, escarpin, mocassin, la paire d’avance de contrainte et de sensibilité la vie le large les couleurs la lumière le risque et le recul, un lent retour des choses, objets sans âmes et bottes pour monter, pour glisser sur les flaques pour dire et inventer, le monde de la boue le monde des effets transition et insinuations il faut qu’ici le doute profite, accusé levez-vous tendez la jambe montrez le pied, un pauvre peuple de pauvres circonstances mains levées et joues en larmes, pleurs d’argent et rang de perles
Un reste et des souvenirs tu me dois tu m’entends je fais le compte des chaussures, un flot un élan, marée et cœur de pierre devant le cuir derrière la paille j’ai lié ma botte, brin de paille, brin d’osier, nous sommes au rebours nous sommes en avant république, discorde et concorde devant les mains tendues derrière les sourires, ils sont ici perdus ils sont ici posés je tends tu renverses des heures de l’oubli du rire des effets masque précis bols et fourchettes, nous sommes ici venus pour descendre, le pont ne retient rien il sonne pour concorde et discorde, lien posé lien tenu devant et ensemble, notre république et ce qui reste de noix un cent et de miel une louche et cent et louche couverts et servitudes concorde et discorde je reviens je reprends et tu démêle les injustices
Sol tenu sol trempé : efface il reste les souvenirs les papiers mouillées les rêves une affaire de serment un retour attention le supplice devant ce qui nous tient, devant ce qui nous lie discorde et concorde encore république une soirée automne et hiver approchant des heures claires du partage, quand bruit, quand bruit le vent, des heures convenues en sourire, éteint, revenu, des restes au front au front des rides et du chagrin, tout souffle et tout disperse nous sommes au trépas nous sommes à l’abandon rien devant tout sur le silence les cœurs en amour les choses communes accumulées devant ce qui revient derrière ce qui tourne en brassées en tiges fleurs menues simple décision de la discorde, de la concorde, des heures pour gagner des histoires pour rire il faut, il faut gagner en liberté, rien n’est sensé tout est aux anges, heures perdues, mémoire sans éclat, je te tiens et tu me divises il me reste à comprendre,
Je te rejoins nous unissons le plus simple le plus évident les mots et une saison automne, ciel mouillé, je te dis et tu obsèdes, entre discorde et concorde ce tout petit pays : le pont de la république.
13 novembre 2023.
RépondreSupprimerla terre est en lanières
le démon se déploie
_______ musc et cédrat
un mot sur la joue
un lent retour sans âme
pauvre peuple
joues en larmes
il reste
les souvenirs
un flot au cœur
un brin de paille
une pierre de rêves
un peu de miel
et de discorde
papiers mouillés
le vent souligne
un bruissement
c’est le silence
l’amour effleure
le cœur des fleurs
histoire d’aimer
la liberté
simple évidence
les mots dérangent
heures en suspens
mémoire écrite
d’un ciel brouillé
il suffit
de passer le pont
tout recommence
le pont d'après
it'me
RépondreSupprimerje ne peux plus me connecter chez vous avec mon compte
RépondreSupprimeret ne peux donc plus rectifier mes erreurs....