jeudi 1 août 2024

Pour incertains.

Encore pour incertains, la terre est ronde il te faudrait suivre et toi si loin et toi si près, certain et proche de lettres en rubans et de sacoches en évidences, les foulards et les bocaux au vent tout est à l’aventure, le démon et ce qui se déploie ce qui revient et ce qui coûte les ors, les pierres, parfums : musc et cédrat on te relève on te reprend et cède et confie la joue à l’éventail le pied dans la chaussure tu cherches un mot plus précieux, brodequin, escarpin, mocassin, la paire d’avance de contrainte et de sensibilité la vie le large les couleurs la lumière le risque et le recul, un lent retour des choses, objets sans âmes et bottes pour monter, pour glisser sur les flaques pour dire et inventer, le monde de la boue le monde des effets transition et insinuations il faut qu’ici le doute profite, accusé levez-vous tendez la jambe montrez le pied, un pauvre peuple de pauvres circonstances mains levées et joues en larmes, pleurs d’argent et rang de perles

Un reste et des souvenirs tu me dois tu m’entends je fais le compte des chaussures, un flot un élan, marée et cœur de pierre devant le cuir derrière la paille j’ai lié ma botte, brin de paille, brin d’osier, nous sommes au rebours nous sommes en avant république, discorde et concorde devant les mains tendues derrière les sourires, ils sont ici perdus ils sont ici posés je tends tu renverses des heures de l’oubli du rire des effets masque précis bols et fourchettes, nous sommes ici venus pour descendre, le pont ne retient rien il sonne pour concorde et discorde, lien posé lien tenu devant et ensemble, notre république et ce qui reste de noix un cent et de miel une louche et cent et louche couverts et servitudes concorde et discorde je reviens je reprends et tu démêle les injustices

Sol tenu sol trempé : efface il reste les souvenirs les papiers mouillées les rêves une affaire de serment un retour attention le supplice devant ce qui nous tient, devant ce qui nous lie discorde et concorde encore république une soirée automne et hiver approchant des heures claires du partage, quand bruit, quand bruit le vent, des heures convenues en sourire, éteint, revenu, des restes au front au front des rides et du chagrin, tout souffle et tout disperse nous sommes au trépas nous sommes à l’abandon rien devant tout sur le silence les cœurs en amour les choses communes accumulées devant ce qui revient derrière ce qui tourne en brassées en tiges fleurs menues simple décision de la discorde, de la concorde, des heures pour gagner des histoires pour rire il faut, il faut gagner en liberté, rien n’est sensé tout est aux anges, heures perdues, mémoire sans éclat, je te tiens et tu me divises il me reste à comprendre,

Je te rejoins nous unissons le plus simple le plus évident les mots et une saison automne, ciel mouillé, je te dis et tu obsèdes, entre discorde et concorde ce tout petit pays : le pont de la république.

13 novembre 2023.

3 commentaires:


  1. la terre est en lanières
    le démon se déploie
    _______ musc et cédrat
    un mot sur la joue
    un lent retour sans âme

    pauvre peuple
    joues en larmes

    il reste
    les souvenirs
    un flot au cœur
    un brin de paille
    une pierre de rêves
    un peu de miel
    et de discorde

    papiers mouillés
    le vent souligne
    un bruissement

    c’est le silence
    l’amour effleure
    le cœur des fleurs
    histoire d’aimer
    la liberté

    simple évidence
    les mots dérangent
    heures en suspens
    mémoire écrite
    d’un ciel brouillé

    il suffit
    de passer le pont
    tout recommence
    le pont d'après

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  2. je ne peux plus me connecter chez vous avec mon compte
    et ne peux donc plus rectifier mes erreurs....

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