Soleil descendu, air chaud tiède et précis les jours et les nuits accumulés tout est réglé ton pas ta langue cœur obscur on se cache on voit, y voit-on cœur charmé une saison obscure soleil descendu nous sommes au bond tu te tiens tu retiens nous avançons vers l’âge vers la raison on n’ose la sagesse, raison au fil du temps au gré de l’eau le pain revient jeté sur l’onde, en avance sur la vie mots et phrases accumulés je tourne tu tiens ici une clef, tu livres ce qui te reste de force, cathédrale de mots de phrases pour avancer tu tournes je reprends nous sommes au-devant nous sommes à l’embouchure
(mots déposés phrases équilibrées)
Les mots les phrases tout se tient les rires les cœurs depuis le jour depuis la nuit vers l’équilibre tu rassembles tu tiens la force vive je te dois des sacrifices je suis sur le sentier je tourne tu complètes les phrases les mots accumulés on dit tu définis les formules les soustractions pour ce qui nous reste de tragique à porter, le miracle des jours comptés : il reste un nombre il reste du temps des nuits pour comprendre je suis sur le chemin je tourne tu comprends ta force s’abandonne tu revois tu tiens nous sommes émus nous avançons devant le front des jours sur le toit du monde on peut comprendre et porter des rires des larmes du calme et du feu,
(chardons et ronces,)
Sous le pied la boue sur la chaussure le front les drapeaux perdus quand tout vient je commence tu tiens il te reste des conversations à tenir le débat est clos les heures sont perdues j’en suis encore au-devant il me reste à comprendre suis-je sur la même route soutenons-nous les mêmes murs je garde tu comprends nous avançons,
(et un peu vers le front,)
Une définition une erreur les câbles les filins la toile, le risque évaporé, les yeux évanouis, les mots les phrases sur la face en gerbe en risque je tiens tu transformes nous avançons, il n’est plus besoin de courage : que le souffle souffle, que le cœur batte encore et encore, ce qui se passe ce qui est dû, les rêves évanouis nous allons vers le reste, souffle : souffle, corps perdu, vers les heures comptées, au front le vent du sacrifice.
RépondreSupprimerSoleil
on se cache
une saison
vers l’âge
au fil du temps
la vie
une clef
des mots
des phrases
des cœurs
pour le jour
des rires
pour la nuit
des sacrifices
des jours comptés
sur le chemin
le front des jours
le toit du monde
on peut comprendre
les soustractions
nous avançons
yeux éblouis
souffle au cœur
rêves présents