On se débrouille à voir à entendre, troncs d’arbres et feuilles, des lignes et des traits pour mettre un monde sur un autre : les arbres et les feuilles, sur le dos la tête sur les pierres, je te tiens tu te dois tu tournes et je ramasse les heures et le ciel le jour et le silence en avant pour dire le ciel les nuages, la tête sur les pierres, le front au murmure je suis sur ce départ tu devines et je rougis il reste entre les lignes entre deux mondes un peu de honte des rides au front des grains poussière sous la paupière
(je te vois je te tiens tu finis,)
Je te commande il faut poser le pied sur les pierres tu tournes tu observes nous sommes devant sur la rive je te tiens tu commences il faut dire tu cries je consomme nous sommes au-devant dans ce qui est, en absence, au calme le front posé les pierres et les arbres devant ce qui se peut : tu vas je viens les yeux entre les branches sur sous en avant je te donne ce qui revient l’éclat les chocs pierres jetées fil retourné au-devant j’ai un départ j’ai des mensonges à dire j’ai ce qu’il faut je dois et tu observes
(nous allons nous venons)
Une chose fabriquée des objets des mondes en avance ligne à ligne fer au feu la joue contre le cuir ce qu’il faut on le doit on le tient je te donne coup de chiffon sucre sur la table les fleurs et les cailloux tout nous revient tout est borné tu tires je devine un mot pour d’autres la peur aux entournures la peau le visage un mot pour un autre tu grimaces on te dit il n’y a rien dans ce rêve rien dans le coffre la plume et l’encre le bracelet en or et en argent tu devines tu conçois un monde sur un autre
(des lignes et des plans)
Il nous manque le secret il nous manque le tintement métal contre métal objet de l’un à l’autre tu tournes je conçois nous sommes au-devant
(nous sommes en absence)
Pour faire pour te dire tu signes la raison pour fuir et pour raccrocher il te reste le retour il est présent tu demandes on se retourne tout est accumulé tout tient les fleurs les feuilles les graviers au sol plumes et nids défaits, ici il y eut un drame des restes tout te brûle tu nettoies j’existe tu observes, prendre comprendre les mots les heures entre les feuilles sous les branches dans la retenue dans un creux à combler une bouche pour s’enfuir on se tourne on se revoit je te tiens tu observes les sentiers à prendre à laisser ligne par ligne des mondes accumulés des rires tout te tient je murmure les mains déplacées, il faut envisager que tout peut réussir il faut comprendre le temps est bien compté mais de secondes en minutes il reste des heures des années tu brûles les étapes tu vois tu observes je te donne tu tentes
(nous devons dire et dire)
Ce qui passe entre les feuilles ce qui tient sous la dent ce qui est noyé dans le cœur tu oublies les sentiments tu perds le bout des nerf un temps pour les insensible petites dents petits retours enfin sur le sommet : tu devines et je rougis.
16 novembre 2023.
RépondreSupprimerarbres et feuilles
tête au ciel
silence des nuages
entre les lignes
deux mondes
grains sous la paupière
sur la rive nous sommes
au calme entre les branches
le choc des mensonges
fleurs et cailloux
des mots bleus pour rêver
plume d’or sur la ligne du monde
la raison se retourne
une bouche pour rire
je te donne des heures pour brûler les années
entre les feuilles
le cœur oublie le temps
je ramasse les cendres des heures trépassées