Et ne nous, non, ne nous, induire et indiquer, le chemin vers la repentance, avec beaucoup, avec infiniment et tu diras ici, de l’affection, ne nous, ne pas et plus encore, dire et faire, dans l’escalier la vie s’arrête, entendre et comprendre qui prend l’escalier, qui le montait et qui le descendait, t’a bousculé,
du repaire et des angles, de la roue et du tourment, supplice et confidences, je suis ici, et ici, tu te souviens, rappelle-toi, reviens d’entre les rives, un cœur plein et plus encore, de noir souci, de brumes, on reprend, à la décision, au trouble, au regret, je te tiens, je te tenais, tu étais pour être différent,
pour marcher, jambes flottantes et allurées, dans l’obscurité, taille bien prise et cœur d’acier, je te vois et tu respires, devant, encore plus devant et sans comprendre, il frotte et déploie, il assaille et complète, nous sommes au destin, nous taillons le chemin, la route avance, je renverse, il te resterait à proposer,
devant ce qui devient, devant ce qui demeure, et souffler, et penser, et comprendre, et revenir, de matins, en matins, et d’espoirs en incertitudes, tu reviens, tu reviens, et revenant je me plie à l’incompréhension, tu vis et je demeure, et pour redire où est la victoire, un cœur éploré, des larmes sur papier,
du souvenir et des excuses, j’en suis, je tiens et je résiste, il reste encore et encore un chemin de plumes et de plomb, tout ici résiste en parole et en images, avec, avec, infiniment de retard et d’incertitude, le malheur nous préserve, tout ici reste plus beau, plus jeune, sans ratures, sans erreurs, parfait,
à l’absolu du corps caressé, au souvenir parfait, au sourire sans gêne aucune, et ne nous, non, ne nous, induire et indiquer, le chemin vers la repentance, avec beaucoup, avec infiniment, tu regrettes la brume et le matin, perdu et oublié, tu cherches et tu trouves : le bruit des larmes sur le papier,
et cependant, et ne nous, non ne nous, comme toute chose, et révolte, et incompréhension, maintenant, maintenant, le chemin s’est arrêté à la perfection du bonheur.
30 octobre 2022.
Chemin clair
RépondreSupprimeren dire l’essence
et la substance
l’angle accessible
aux confidences
souvenir d’une rive
d’un cœur comblé
au loin la brume
le noir dedans
et dans l’obscur
l’instant d’après
destin de paille
matin d’espoir
en sa demeure
le cœur pleure
larmes d’acier
sur le sentier
parole ridée
images brisées
tout se déploie
ouvre les bras
à la beauté
à la jeunesse
à l’absolu
au corps aimé
sourire des îles
chemin défait et retrouvé
vers d’autres rives
une autre vie
« avec beaucoup, avec infiniment, tu regrettes la brume et le matin, perdu et oublié, tu cherches et tu trouves : le bruit des larmes sur le papier »
RépondreSupprimer« avec infiniment de brumes à venir, avec le vent de l’est, écoutez le tenir, le plat pays qui est le mien » Jacques Brel