Sur
le banc de pierre les mots vont, viennent, interpellent et
s’interpellent. Ils appellent avec arrogance. Le vent glisse entre les
mots, les libèrent sur parole, et ils mordent les phrases, les discours
de fortune. Ils inondent les pages de mémoire collective.
Écoutons la chanson bien douce qui ne pleure que pour nous plaire*, elle fait la pluie et le beau temps, et dit aux cœurs complices la vérité comme une étoile*. La lune blanche des insomnies luit entre les branches où le vent pleure*. Duel des cœurs entre les pleurs.
* Verlaine
Anonyme ?, 04 mars 2023 à 10:58.