samedi 30 septembre 2023

(la mémoire en sursis, de cœur en cœur et d’étoiles en frissons).

 

(la mémoire en sursis, de cœur en cœur et d’étoiles en frissons).

Étendu, tu cherches, la mémoire sur la vie, en rupture, sur le chemin qui te dépasse, dans le fracas des métaux oubliés, sur le dos, sur le devant, dans la couverture, dans l’immensité, des jours et des nuits, tout ici est réglé, des heures, des vertus, des ombres tendues, tu restes, tu vois des collines vertes et rases, de l’herbe au berceau, des griffes aux cailloux, du reste, tout encore respire,

(la mémoire en sursis, de cœur en cœur et d’étoiles en frissons).

Je te tiens, pierres plates sous les flots, tout tourne et t’agite, cœur émerveillé, tu penses l’air pur, tu penses clochettes et cristaux, dans l’air un peu frais, disons, disant, il te reste à dire la fraicheur, monde venu, monde sans risque, le calme et la raison, les jours en avance devant ce qui te reconduit, ce qui tourne, ce que tu entrevois d’un monde de spirales et d’erreurs, je suis, tu commentes, entendons, entendons, la chanson lente et lente, le calme, les ondes dévoyées, tu chantes, regard clair, une certitude,

(la mémoire en sursis, de cœur en cœur et d’étoiles en frissons).

Je te donne, tu comprends ce qui est à jeter, ce qui est à remettre, disant, disons et revenons, du plus haut au plus loin, fougue et conséquences, de larmes en larmes, le vent vole, tu tourbillonnes, tu reviens, je chante en haut, en bas, sans appuyer, du grain, des avances parfois, parfois il y manque le timbre, il se pourrait que tout soit à entendre, du clair, du soleil, la foule, les ciseaux, et branche à branche les rameaux, oh, le reste, le reste est composé, tu tournes, tu compenses, je te tiens, tu veux des arbres, des fruits, des fleurs, oublions et posons les rêves, les souffrances, de reste en reste, d’échanges, tu restes ici, et ici tu essayes, il te faut oser ici et prendre, leçons, grains, des choses desséchées, tu essaies, il reste la mer à boire, le sel à prolonger,

(la mémoire en sursis, de cœur en cœur et d’étoiles en frissons). 

Je te tiens, tu caresses ce qu’il reste de peau, du regard noir de la vie, du calme pour revoir, heures déplacées, on se dit, on se doit, on espère, on accepte, je te tiens, tu réunis ce qui te reste de pensée, cœur éloigné, étendu, étrangement oublié, du fond au fond, de rives en incertitudes, de feux en abandons, de charmes en conquêtes, il te revient à dire ce qui doit être oublié, plus de pardon, plus d’excuses, il nous reste les prétextes, ce qui vient en avant, ce qui dit la loi, il faut dévoiler les erreurs, les doutes, les choses sans objet, le calme, les tempêtes, il faut de l’air, de l’air pour monter, pour entreprendre, le souffle suspendu, la raison, et  reste

(la mémoire en sursis, de cœur en cœur et d’étoiles en frissons).

07 avril 2023.

 

1 commentaire:



  1. La mémoire est vive, sur le chemin, dans l’immensité des jours et des nuits. Tout ici est vertu, ombre rase, herbe au panier, griffes aux genoux. Tout respire.

    La mémoire, le cœur, un frisson d’étoile.

    Pierre de lune, cœur ébloui par tant de cristaux. L’air chante la fraicheur du monde, des jours et des nuits en spirale. Sa chanson est une ronde, une pierre blonde.

    Un frisson dans le cœur, la mémoire en étoile.

    Une larme à l’œil, le vent gémit. Il tourbillonne au clair soleil, de branche en branche, sous les rameaux. Épouse les arbres, les fruits, les fleurs, la mer étale.

    Mémoire d’étoile, cœur en sursis.

    Caresses sur la peau, la vie est claire, les heures s’installent. La pensée s’égare sur la rive au loin, le cœur résonne au creux des mains. L’air est un souffle.

    Cœur de l’étoile, la mémoire frissonne.


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