(tuiles brisées et branches écourtées),
Des paroles dans l’air et des feuilles, des feuilles , de souvenirs en rencontres, d’escalier, tout avance, tu , te réjouis, signe la force, signe le regard imparfait, nous sommes, nous sommes, et allant, et tournant, le vent est fort, je devance et j’aspire, il reste encore et encore de la pluie à venir, de la mousse entre les tuiles, en haut, en haut, et du toit, et de la cime, le cercle court, le vent enchante, contentons et retenons, nous sommes au-devant, nous sommes au supplice, je tiens et tu reviens, ensemble, surtout sur ce qui reste, ce qui soutient, je trame et tu consultes, nous sommes au destin, nous sommes au retour, on tient ce que l’on voit, on dit ce que l’on juge, je revois et je cerne, tu tiens et tu reviens, infidèle et sans armes, tu tournes autour des arbres, tu penches sur le tard, nous sommes enfermés, nous sommes en avance, et jeunes, et plus âgés, et soumis, et libres de cœur en cœur, et d’espérances en chantier, je tourne et tu me vois, je jure et tu approuves, il ne reste rien, et tenant, et finissant, je rejoins et j’entoure, la vie en apparence, les bras autour du tronc, la vie en fumées bleues, retourne et comprends il te reste des heures à penser devant le ciel tremblant, devant la vie sans voiles, tout tourne et reprends, je te tiens et tu lances les bras, le vent te prends et tu commences, je tiens et je reprends de sommes en action, à l’atelier et aux outils je tourne, et tu comprends,
(tuiles brisées et branches écourtées),
Un reste de paroles et de couleurs, le vent et les cailloux, le tronc et les branches, je tiens et tu emploies ce qu’il reste de jour, ce qu’il viendra de nuit, au soir un peu triste tu penserais belle aube, tu tournerais oiseau au ciel, et tu cherches un vol, et nuit et jour une envie et des erreurs, je te tiens et je te donne, enfant perdu, oiseau en l’air, tu couvres et tu retiens, air, et silence, et souffle, pour le soir le désir et la joie, un nuage te touche, tu viens ici enfin et encore, le verre brisé, le doigt dénoué, ce qu’il faut de sanglot, tu chantes et tu retrouves, à l’infini, à la conclusion, au désespoir, tu serres et tu entends, je te vois et tu me donnes un peu d’espoir, des rumeurs : il reste encore au monde,
(tuiles brisées et branches écourtées),
Sans fin et sans appui, il veut et voit, et il supporte le vent.
04 avril 2023.
RépondreSupprimerParoles des feuilles
un réjouissement
signe parfait
de la pluie à venir
le vent enchante
et tourne autour des arbres
ses bras enlacent les troncs
sans voiles au cieux
paroles et couleurs
vent et cailloux bleus
le jour éclaire la nuit
et l’aube appelle l’oiseau
enfant de silence
un nuage te touche
de son doigt de nuée
il reste encore le monde
Paroles des feuilles
RépondreSupprimerun réjouissement
signe parfait
de la pluie à venir
le vent enchante
et tourne autour des arbres
ses bras enlacent les troncs
sans voiles aux branches
paroles et couleurs
vent et cailloux bleus
le jour éclaire la nuit
et l’aube appelle l’oiseau
enfant de silence
un nuage te touche
de son doigt de nuée
il reste encore le monde