(le pied en arrondi, au bord)
Retire, tords la bouche et les idées, le son s’en empare, tu reviens, ils sont loin, tu penses les champs, et pommes, et cotons, j’en suis pour le reste à comprendre, à tenir les rêves et l’oubli, tu transmets, tu entendrais les échanges, la route est ouverte, au-devant les nuages passent, ils sont ici et encore pommelés et cotons, tu te souviens vieux déjà de toute éternité, de rires et de pas : grimpant, chantant, vers ce qui reste de ciel et de soleil, montagne aride, et cloches, et sabots,
Au bord, gouffres, étangs, on pêche, frénésie de rires, sûrement tout avance depuis peu, depuis quand, grimpant, chantant, et vers, et ensuite, les montagnes au-dessus, et la pente tu te souviens, la pente raide, ce qui se voit, ce qui s’entend, de loin en loin, que le vent porte, tu ne retiens rien, ni plus, ni moins, en étais-tu de ces découvertes, le sacrifice offert au sommet, à la pente, au suivant, à l’envie, le masque est plein, la vie est en avance, tu reviens, tout de tout te renouvelle, en être, et ensuite revenir, tu tiens pour tenir, et avançant, et comprenant, tu en souffrirais presque de chaleur et d’ardeur, dire le printemps est en avance, devant des figures en loin, à encourager au calme, au renouveau, et plus rien,
(le pied en arrondi, au bord)
La forme qui supporte les verbes, la parole, le temps à compter, la hauteur à atteindre, et tenir, et rester, de joie en joie, d’éclats en impressions, le feu est sous la cendre, le clair, le sommeil, le matin, la vie : tu y reviens, la lumière en entendant, en retenant, en construisant les montagnes au-dessus, tu cherches la mer, tu vois le feu pensant le soir, la nuit, les étoiles tournent, oh, gagner un sac de liberté, des histoires et du sel, le temps à compter, la vie à comprendre, il faut construire, porter un masque sur la liberté, tout grimace, reprend les erreurs, ce qui monte, ce qui descend, ce qui reste juste au-devant, l’allure au manteau, tout monte, fumée et chemin, tourne et descend, il reste sur la ligne et trace droit, et grimpe, cloches et clochettes, et sentier, et montagne aride,
(le pied en arrondi, au bord)
Le temps à suspendre, le plaisir à parcourir, la bouche et les idées, le son s’en empare, tu reviens, ils sont loin et tu penses.
RépondreSupprimertenir les rêves
là-bas passent les nuages
dans un reste de ciel
la pente est raide
le printemps est un rire
que le vent porte
vers la mer au loin
une histoire de sel
et de liberté nue
temps suspendu
aux lèvres du ciel