(mousses, aiguilles et feuilles sèches,)
Sans dire ce qui traîne, sans dire ce qui surprend, j’entends, je vois, tu tiens à toutes les choses, je te suis, je regarde, je te tiens, tu suis, il faut se rendre, retour des choses en attente, une certitude : le refrain, l’avance, les herbes, les troncs, sur le toit :
(mousses, aiguilles et feuilles sèches,)
Il manque l’eau, il manque le temps, il revient, on entend, j’aperçois ce qui revient, il faut plier, il faudrait entendre, je donne les erreurs, ailleurs sous les grands arbres, on entend, on sait, il reste ce qui est particulier, ce qui travaille, tout est à construire, ils n’y arrivent pas, quels sont les moyens, le bois, les poutres des ateliers, ce qui est désolant : de la dispute on arrive à la guerre :
(mousses, aiguilles et feuilles sèches,)
Et combattre, surveiller tout au-devant, l’emprise, je te tiens, tu regardes, où sont les oiseaux, où sont les troupeaux, gardiens et prisonniers, devant et enfermés, cages et cellules, tout du toit reprendre, je te dois la vérité certainement, je suis en dehors, doute, poussières, tout est agité, aux rayons, aux écarts, en écriture tu grattes le sol, tu retournes :
(mousses, aiguilles et feuilles sèches,)
Parmi les erreurs, le tremblement, la vie errante, tu tournes vers la liberté, tu avances et tu te comprends, un coup et d’autres, bûcheron arrête un peu ton bras, renoue, tu tires sur tes bras, tu entends, tu cherches les oiseaux, le vent, les feuilles, je tremble, je reçois, j’en suis, j’en rencontre, je tire sur la jambe, corde et silence, un regard, une histoire, tu retiens, je soulève :
(mousses, aiguilles et feuilles sèches,)
La solution, sentiment, des issues, des fleurs, sous les branches : l’émotion, tu oublies les rayons, feuilles et branches, tout du ciel descend, il faut attendre, tout battre, branches et cailloux, tout se ressent, le silence pour le calme, pour la solution, pour ce qui est encore, encore je ne suis plus, je ne vois plus, je ne donne rien, je soumets la peau et les erreurs tournent.
RépondreSupprimerMousse, aiguilles et feuilles sèches, l’automne s’en vient à petits pas. J’entends son refrain de mousse. Sous les grands arbres où chante une rivière, ses haillons d’argent dansant sur l’eau.
Pourquoi la guerre ? Pourquoi l’eau trouble ? Pourquoi l’opprobre ? Ecrire sans fin la suite du monde et ses erreurs, ses tremblements de feuilles sèches. Ouvrir le cœur au vent des cimes, oiseaux du ciel revenus.
Fleurs, branches, et rire du ciel. Le tout se penche sur toi, sur nous. Silence des corps entre les branches, ce lit de mousse où la lumière pleut.