jeudi 15 février 2024

(de faire et d’abandon,)

(de faire et d’abandon,)

Et rochers, et rochers, devant et en avance, je te suis, tu recommences, de ce jour, de ces aventures tu reviens, en êtes-vous, entendre, du loin, du profond, d’abris et de recours, en être et demander : sommes-nous à la dérive, venons et retournons, nous y venons, nous comprenons, des bras et des jambes,

(de faire et d’abandon,)

Je tremble et tu compares, nous sommes au-devant, de plus loin nous touchons, fond, rage et distances, soucis, je te vois, tu me donnes des yeux et du velours, des ombres et des pas, le sable nous recueille, je suis ici, ici je règle mon pas, mon pas : tu reviens, nous tendons, nous prenons, de rage et d’abandon, de cris et de remords, tout traîne et tout contient, le temps à venir, les fautes à laver, depuis, du sang et des images, en être et y voir, tenir et commenter, et dire, dire : je te suis, je te réponds, tu mènes et je comprends, il reste des feuilles aux branches, de l’herbe sous le pied, et nus et lacérés, le pied et l’herbe, et les ronces, on voit, on entend, je tourne et tu comprends, l’herbe, le flot, les feuilles sur les branches, les oiseaux au ciel,

(et je pense et tu reviens)

Je vois, tu recommences, et rochers, et cailloux, et brise mêlée, et murmures, fontaines et tremblements, mousses et sursauts, du vide, la gloire et les anges, je marche et tu me convaincs, il faut y vivre, il faut reprendre : les pieds nus et lacérés, ronces et éclats, je tourne et tu comprends, la gloire des anges, le bruit, les ramiers, au front, en silence, colombe tout en haut, tout en haut tourterelle, tu épingles et tu vois, je cherche et tu tournes, nous sommes au service, nous reprenons le cours, la vie étrangement nous laisse, et devant, et enfin, de fond en fond d’angles en serrures, je tourne et tu tournes, nous sommes en avant, les oiseaux tournent,

(l’eau glisse devant en haut en bas,)

À l’abandon, de rages et de cailloux, pour finir, pour ignorer je compte le départ, j’abrège la route, et d’accélération en accélération, je ferme et je comprends, le rire et l’attente, le rêve et le retour, printemps inachevé, saison sans conséquence, je tourne et tu reprends les phrases une à une, la vie sans accepter les marques et les refus, erreurs et objets volés, rubans et piécettes, tu reviens, et de pain, ombres d’oiseaux et de feuilles, de loin en loin, et soutenu en avance, il reste à compter, je tiens et tu enlèves des heures et du noir ombres et critiques, du calme et du maintien, j’avance et je tourne, route noire, sable lavé, de loin en loin, de trésors et d’objets, tout vole, rubans et voiles, filins et câbles, oiseaux becs pointus, plumes troublées, devant ce qui revient, après ce qui consterne, je tiens et j’éclabousse, les deux pieds dans les flaques, eaux rayées, route noire, cœur délavé, sans rien pour dire, sans rien en faire, je tourne et tu tiens ce qui reste à dire, les fleurs et les cailloux, et la suite du monde, cœur éloigné, disons ceci, disons cela, la vie et les éclats, et l’eau dans les flaques, un reste de vent clair, un peu de soleil, des feuilles envolées, des plumes,

(de faire et d’abandon,)

Je tremble et tu compares, je vois et tu recommences, les oiseaux tournent, rochers, les oiseaux au ciel.

03 août 2023.

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