dimanche 11 février 2024

(je suis en orage, je suis au temps compté,)

(je suis en orage, je suis au temps compté,)

Et comme et avec et encore plus tout au plus : tu avances tu tournes dans la forêt des grands mots des grandes enjambées nous sommes du mystère nous tenons de la vérité grandes jambes cœurs éclatés tu cherches tu trouves ce qui est distendu tu cherches tu trouves poches ouvertes certitudes les mots à leur place des histoires au cœur le reste sur ce qui te reste de victoires de certitudes

alluré, assuré

en avant poches ouvertes  tout au chaud en évidence ce qui revient tu te tournes nous sommes au très haut nous sommes au très bas de conscience d’assurance langue ouverte poches humides tu cernes tu conçois nous sommes au semblant nous sommes à l’avance de tout au plus d’étrangetés en incertitudes tu fermes les yeux le cœur ouvert de poches en poches que le vent te porte de ceci à cela de feuilles en feuilles soutenues par l’air plus qu’un vol feuilles oubliées histoires abandonnées miracles incompris jambes ouvertes certitudes contraintes tu accumules tu revois les sous tombés de la poche ce qui vient ensuite le rose aux joues l’assurance tout est à entendre tout est étendu tu tournes tout grince du paradis au jardin clos du haut vers le plus bas des chambres des voiles

essuyons, essuyons

ce qui calme, convient, en entendant, en comprenant, en tenant bien,

(je suis en orage, je suis au temps compté,)

De regrets d’humeurs acides émois ce qui glisse ce que tu comprends de ce qui tourne en ce qui reste eau comptée regards à enfermer disparus encerclés tu reviens je vois des feuilles aux arbres des insectes aux pieds

du calme et un affrontement

de rêves en collines de lieux perdus en histoires sensibles je tiens je calme tu tourmentes une vie posée entre les incertitudes le ciel serait noir la nuit serait froide les passants qui passent seraient-ils à prétendre tout ici ici le ciel t’embrasse calme calme calmement le ruisseau sec les herbes grises un tour avec deux pas une histoire sans contrôle des yeux au fond du cœur l’âme sur la route entre deux doigts entre deux effets je calme tu espères il te reste le plaisir de l’ivresse contenue des rides sur la peau des ongles qui poussent vite tout ceci tout cela de reste en reste de collines en vallons on se pose  tu comprends 

calme, calme, calmement,

des vies aussi tendues des poches retournées tout ici est emporté

(je suis en orage, je suis au temps compté,)

Je te conseille tu me comprends nous sommes au détour je finis ce qui respire les yeux les fleurs les voiles oubliés les bâtons l’angoisse les perspectives voix éloignées cercles droites parallèles tu chantes dans le soir tournent les étoiles sphères mondes saisis tu dis ton nom j’entends Pythagore feuilles dans le vent l’air tourne tronc fendu poches ouvertes tout te retient tu murmures entre les lignes les courbes les droites points en chemin avance cœur oublié course perdue les points cheminent.

31 juillet 2023.

1 commentaire:


  1. Je suis l’orage, je suis le temps compté, j’avance et je tourne dans la forêt des mots enjambés. Je cherche et trouve ce qui est apaisé, ce qui peut recommencer. Tu es le mystère, la vérité au cœur éclaté. Tu cherches et trouves une ouverture, des mots dans la cage du cœur, une histoire à raconter, la victoire de l’été.

    Nous sommes grands et petits, nous sommes la conscience assurée, la langue aux poches trouées, nous sommes semblables et étrangers. Nous sommes l’incertitude aux yeux fermés, le cœur ouvert aux poches pleines et généreuses. Le vent nous porte « plus soutenus par l’air qu’un vol de feuilles mortes ». Oubliés, nous sommes histoires incomprises, certitudes et contraintes, errants poings dans nos poches trouées. Nous sommes fleurs au jardin retrouvé.

    Je suis l’orage, les regrets, les émois d’un été, ce qui glisse aux pieds du temps compté. Je suis le regard perdu, encerclé par les feuilles soufflées. Je suis le calme revenu. Tu es le rêve de colline en colline, une histoire de vie posée, le ciel d’une nuit d’été. Tu es un cœur aux yeux défaits, l’âme errante d’une ivresse sans joie. Tu es la ride qui ne se voit pas, la surprise aux poches retournées.

    Nous sommes au détour d’une grande respiration, fleurs au yeux, joie au cœur, la voix claire prête à chanter dans le soir sous les étoiles. Feuilles au vent, nous sommes l’air entre les branches, entre les feuilles, dans les poches ouvertes aux murmures des cœurs. Nous sommes ce petit point sur la ligne du destin.

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