Pour y penser, un renard mort au pied de l’arbre, orme ou tilleul, en sommeil un ami mort, mélange celui-ci, un autre toujours vif, celui-là vif, renard vivant, mort : roulé au pied de l’arbre, orme ou tilleul, il reste à composer, la nuit des visites, le jour des promenades, les pieds nous mènent, nous y sommes, nous venons traînant beaucoup le pas, oh l’amertume, pour disparaitre, crains la porte, la craindre,
(les portes sont fermées, si ouvertes peu importe pourquoi elles sont ouvertes)
Un flot de malheur, des choses à distinguer, trier, trions, volets clos, portes ouvertes, le noir entre en plein jour, la difficile montée, escaliers lourds, pas empruntés, déjà les morts récents sont en visite, les anciens sont arrachés des profondeurs, ils ont dit tout pour que je prenne, je comprends, je retiens le calme, le repos, oh la fraîcheur, le feu, les ombres claires, la lune dans le ciel, je ferme,
(les portes sont fermées si ouvertes peu importe pourquoi elles sont ouvertes)
Je ferme, tu comprends, rendre grâce, visiter les pièges, refuser les supplices, de loin en loin, tout doux, tout proche, seul venir entendre, composer les herbes, les cailloux, travail de jour, crainte de nuit, émotions, le silence, à défaut le vacarme, la fureur, le silence, tremblement, les frissons, la vie effleurée, sans résolution, une fureur, le marbre accompli, la pierre est froide, tombe piège silencieux,
(les portes sont fermées, si ouvertes peu importe pourquoi elles sont ouvertes)
En silence ou rien, saison dure, chaud ou froid, calme, raison, armure, chevaux, branches nouées, rires oubliés, calme sans fin, drapeaux sans couleurs, rayons éteints, calme sans repos, armes, bannières au croc, à la saison, aux remords, aux regrets, jamais, tu tiens, je devine du plus long au plus sec, de charités en confidences, armes posées, les tourments ensemble, des émotions : porte ouverte,
(les portes sont fermées, si ouvertes peu importe pourquoi elles sont ouvertes)
Remords engagés, sel répandu, étendu, défendu de loin en proche, source épuisée, eau à comprendre, je suis, je vois, je tiens, tout vient, ne vient pas, frissons effleurés, saison égarée, cœur enfoui au pied de l’arbre, orme ou tilleul, en sommeil un ami mort, mélange celui-ci, un autre toujours vif, celui-là vif, vivant, mort tout doux, tout proche, entendre les herbes, les cailloux, seul enfermé,
(les portes sont fermées, si ouvertes peu importe pourquoi elles sont ouvertes)
Travail de jour, crainte de nuit, n’avoir rien, ne pas ouvrir, ne rien donner, des émotions, le silence à défaut.
RépondreSupprimerUn ami mort
un autre vif
au pied de l’arbre
la nuit les visite
le jour les embrase
la nuit le jour
la nuit en plein jour
la mort les observe
dans le clair de la lune
entre herbe et cailloux
l’émotion est à fleur de frisson
le silence fleure le vivant
sous la pierre le repos
une pensée discrète
la saison bat son plein
dans le chaud et le froid
le calme et la raison
en confidences
en émotions
sel de la vie
eau de la source
le cœur perd pied
au creux de l’arbre
la vie
les herbes chantent
les cailloux bêlent
la nuit attend
le jour vient