vendredi 5 avril 2024

(brins d’herbes écrasés fruit sous le pied)

Là par-là maintenant il apporte de la fantaisie en grappes aux fenêtres par-là maintenant temps saisi sans compter des rayons ce qui reste de chaleur couleur entière raisons sans fond de l’étrange de l’incompréhensible sans rien tenir sans avance devant ce qui résiste derrière les malheurs augurons comprenons tenons étirons du rare de l’absent sans liaison

(aucune, aucunement, aucun,)

Rempli sans effet sans ressources il pense tout revient les rayons du soleil entre les branches que tout porte de feuille en feuille soutenu rompu étalé imposé des greniers des resserres rempli sans penser sans voir comprends prenons retenons du grain perdu des feuilles déployées du grave du constant roches emmêlées foin au contact la peau est tendre tu décomposes il faut descendre il faut compter les jours les années les remords la vie incomplète tu te retournes tu ne saisis ni heures ni cailloux rochers perdus ombres imprécises du calme pour se voir du tourment pour entendre je suis cela tu prends ici la dérive bâton planté chiens à l’arrêt découverte sans suite calme retour faible portée tu rejoins chaque grain tu tires chaque feuille brins d’herbes écrasés fruit sous le pied odeur absente corps écartelé tu tiens tu recommences de joie de tristesse de pied tordu d’écorces amères tu tiens le fil les doigts tremblent sans avenir tu places ici le temps tout est compté tout te repose les fleurs les arbres ce qui rêve dans la pierre silex calme plat grandeur de saison colère jours comptés jours pesés entre les branches sur les feuilles temps sûr regard rapide devant en avance depuis l’origine un œil tout coule tu sens le froid le calme jour de petite espérance

(sans lien, sans armes, sans chaussures,)

Herbes confuses jours construits devant le calme rien n’est à craindre cœur isolé cheveux sans suite le rire les surprises tu réclames je devine temps abandonné herbes fraiches ciel perdu jour noyé matin ou soir qu’en dire encore qu’en faire tout avancer tout abandonner de crainte de tristesse jour posé chemin perdu dans l’ombre au pied des arbres chemin sans suite cœurs sans raison de mots en phrases histoires de conquêtes devant le jour sans peur devant la vie sans consolation étendre les doigts sous l’eau sur l’herbe toit perdu temps sans patience renouveau calmement composé cœur à cris corps dans l’âme devant le renouveau dans l’obscurité devant ce qui revient en arrière main tendue doigts en arceau disons faisons tenons des jours sans heures calme sans repos disons retenons la lumière passe entre les feuilles. 

04 septembre 2023.

1 commentaire:


  1. Fantaisie raisin
    couleur de la raison
    absence sans liaison

    entre les branches
    la lumière perle
    feuilles ouvertes
    graines offertes
    brins d’herbes
    en herbe

    cœur solitaire
    au ciel perdu
    matin noyé
    sous le figuier
    une ombre triste
    vient de passer

    cœur dans un cri
    le corps rend l’âme
    la lumière est

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