mercredi 10 avril 2024

Un parlement.

La parole en tremblement la conséquence enfin ce qui est donné on avance on reçoit ce qui reste de phrases à compter de tour à entreprendre pour voir et définir pour surprendre ce qui reste de voix de l’aigu au grave du trouble au possible j’avance je comprends je tremble je déçois tu tournes,

(tout, ensemble, nous avançons)

De lieu en lieu et loin et proche du jour à la nuit des feuilles au parterre de l’éblouissement à ce qui reste de confusion une avance un retrait tout compte je conçois tu restes tout ici te définit tu restes j’apporte les branches les feuilles cœur battant épaule démontée hanche en souffrance le flanc te reste au côté tout est sous le signe des choses enfouies des petits êtres qui s’éveillent je tiens au-dessus je reste par dessous nous restons sur la rive

(cœur incomplet bouche ouverte)

Tu frémis je pose ton nom sur le sable ta vie en arc de cercle tout au-devant lointain et sans bruit de cœur posé en lèvre qui succombe je suis au-devant tu restes dans le lointain cœur en absence rêves du bout des doigts souvenirs tout te perd tout te contrôle tu ignores le reste des jours tu penses heureux tu cherches le linge tout flotte au vent sur les câbles tu retournes tu tends je reprends liens desserrés le reste des jours abandonnés tu recommence entre le simple et le multiple jour effondré cœur déposé offrandes et corolles fleurs oubliés jour sans retour de loin en proche de suite en mouvement les feuilles aux branches

(les fruits tombés terre basse et comptes oubliés)

Il te reste le faux pour contempler le vrai trouble rumeur oubli et incertitude tout est joué du matin au printemps du soir à l’obscurité hiver approchant flamme qui vacille fleurs oubliées déposées sur la cendre je te pose je te vois tu es rendu tout fourmille dans la vie dans le ton incertain rien n’est affirmé tout est déployé entre les lèvres sous le nez le grave et l’aigu dans la même place au cœur tout te roule tambour de cordes et d’espoir du lourd du sombre du chaud vers ce qui reste il faut la fraîcheur tu tiens le feu idées posées au détour phrase perdue cœur éloigné de branches de cages ouvertes oiseaux abandonnées vous volez vers ce qui reste de votre prison je tiens tu viens je décide cœur noyé rames sur le sable de loin en loin connais ton prochain

(et trouve sa trace et je viens à la rencontre)

Je tourne au renoncement de ciel en nuages de rires en cris confus et implacables tu restes je compte les armes déposées je tourne je reviens le pied racle le sol je n’avance que je ne tiens que de rives en sommeil de courbes en échancrures essais posés sol dévasté nuages dans le ciel figures éternelles je te tiens tu mérites tu tends je reprends ce qui nous restera de vérité oiseau perdu l’eau coule le vent souffle tu dis où voulez-vous aller souffle nuance noir éclatant rouge prospère regards sous la fenêtre tout ici chante je tiens tu te méfies tu retournes de collines en creux le reste de la vie le retour du crépuscule toujours loin se perdre toujours au rien être affronté je pense tu dis à rien pense à encore ce qui reste oiseaux perdus cœurs éblouis le vide la tempête la croix sur la peau le mât à la croisées cordes et câbles voiles au vent simple lecture un mot pour d’autres un rien pour un espoir je sais que nous ne sommes je ne tiens que devant

(la vie abandonnée le retour)

Il te reste à compter chaque feuille à remercier ce qui se doit ce qui te reconnait je suis sur le côté je suis à la dérive tu tiens je pousse tu comprends flanc abandonné cœur délavé ce qui reste de trouble une raison pour une autre un souvenir pour un aveu devant ce qui est dû devant ce qui nous reste du calme sans repos de la vie dans la mort cheville et cœur perdu du trouble dans l’âme un retour vers le regard perdu.

06 septembre 2023.

1 commentaire:

  1. La parole avance
    Du grave à l’aigu
    du jour à la nuit
    cœur battant
    sur la rive

    le jour est sans retour
    flamme chancelante
    entre les lèvres
    ce qui reste d’espoir
    sur le bord du monde

    le ciel est en nuages
    son rire en arc-en-ciel
    l’oiseau est un miroir
    pour qui rêve d’espoir

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