lundi 1 avril 2024

(de plus loin à plus long)

Il te dit, on entend on reprend tu vois ce qui reste de lune dans le jour de sourire bleu et carnassier de reste et de quart de colonne et de mythe de plus loin à plus long étrangement tu tires les sourires boîtes pansements retours devant le reste qui te juge depuis sur le côté ailleurs dans l’escalier le vent tourne la gloire grince tu résistes

(du flanc et de la hanche)

dans l’escalier se rendre pour y croire en remontant les mots tu étais là et je n’étais pas là je tourne et je résiste je penche tu explose devant en forçant un peu en tenant et tic et toc des escaliers les mots remontent en souffrant en implorant et la joue au cuir à la déchirure un certain jour une certaine nuit de frissons sur les murs de jeux dans le noir sur le mur contre les carreaux depuis ce qui reste d’intensité un avenir une obsession je tourne tu comprimes tu tiens à moins loin aussi loin

(les mots perdus les yeux ouverts)

tout vole tout commence en fils serrés en corps tendu à la paroi tu chantes tu cherches ce qui n’était plus rien ce qui ne fut jamais les gestes plein d’erreurs la joue lacérée le cuir attaque ce qui reste de mots tout vient de la rue les paroles épinglées devant dehors les arbres sont gracieux innocemment tu parles des feuilles des fruits rouges noirs en haut en bas dans l’escalier on se croise tout te bouscule l’élan la vie le cercle passions confuses depuis le jour donné reçu repris erreurs et geste malhabiles heureusement que tout est ignoré sans rien devant une fixation tout à dire à refaire sans plus sans moins devant ce qui est respectable jambes trop longues

(cœur incompris si on apportait)

tout si tout était compris si on se donnait la chance pour la vie à l’occasion une vie pour tout apprendre des gestes pour sauver des larmes pour laver le cœur les émotions la vie en majesté ce que l’on sait après bien loin trop tard d’un escalier on tient la rampe d’un revers on sèche la joue la peau les erreurs ce qui fut imparfait ce qui fut vrai malheureusement sans aboutissement rien de précis rien de conséquent rien tout un artifice je tiens tu viens fort goûté une vie complète de biens dans l’escalier d’erreurs sur la fenêtre nous sommes nous y sommes contre les vitres tu frissonnes  de près de loin ceux qui passent regardent d’un banc d’une rue de conséquences à leur place les aveugles pensent qu’il pleut fontaines sans soucis pavés confusions restes étranges animaux rompus  dérive tout à demain tout à partir

(on entend, on reprend)

tu vois ce qui reste de lune dans le jour de sourire bleu et carnassier de reste et de quart de colonne et de mythe de plus loin à plus long étrangement

30 août 2023.

1 commentaire:

  1. La lune
    au sourire bleu
    remonte les mots
    et déchire la nuit

    un frisson dans le noir
    mots perdus aux yeux éteints
    ils parlent d’arbres
    de feuilles et de fruits
    et de cœurs proscrits

    le cœur a ses secrets
    ses émotions lavées
    ses désirs discrets
    ses mots entrelacés

    la lune a son sourire
    bleu - comme une orange
    dans ses quartiers la nuit
    les mots ne mentent jamais

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