Il te dit, on entend on reprend tu vois ce qui reste de lune dans le jour de sourire bleu et carnassier de reste et de quart de colonne et de mythe de plus loin à plus long étrangement tu tires les sourires boîtes pansements retours devant le reste qui te juge depuis sur le côté ailleurs dans l’escalier le vent tourne la gloire grince tu résistes
(du flanc et de la hanche)
dans l’escalier se rendre pour y croire en remontant les mots tu étais là et je n’étais pas là je tourne et je résiste je penche tu explose devant en forçant un peu en tenant et tic et toc des escaliers les mots remontent en souffrant en implorant et la joue au cuir à la déchirure un certain jour une certaine nuit de frissons sur les murs de jeux dans le noir sur le mur contre les carreaux depuis ce qui reste d’intensité un avenir une obsession je tourne tu comprimes tu tiens à moins loin aussi loin
(les mots perdus les yeux ouverts)
tout vole tout commence en fils serrés en corps tendu à la paroi tu chantes tu cherches ce qui n’était plus rien ce qui ne fut jamais les gestes plein d’erreurs la joue lacérée le cuir attaque ce qui reste de mots tout vient de la rue les paroles épinglées devant dehors les arbres sont gracieux innocemment tu parles des feuilles des fruits rouges noirs en haut en bas dans l’escalier on se croise tout te bouscule l’élan la vie le cercle passions confuses depuis le jour donné reçu repris erreurs et geste malhabiles heureusement que tout est ignoré sans rien devant une fixation tout à dire à refaire sans plus sans moins devant ce qui est respectable jambes trop longues
(cœur incompris si on apportait)
tout si tout était compris si on se donnait la chance pour la vie à l’occasion une vie pour tout apprendre des gestes pour sauver des larmes pour laver le cœur les émotions la vie en majesté ce que l’on sait après bien loin trop tard d’un escalier on tient la rampe d’un revers on sèche la joue la peau les erreurs ce qui fut imparfait ce qui fut vrai malheureusement sans aboutissement rien de précis rien de conséquent rien tout un artifice je tiens tu viens fort goûté une vie complète de biens dans l’escalier d’erreurs sur la fenêtre nous sommes nous y sommes contre les vitres tu frissonnes de près de loin ceux qui passent regardent d’un banc d’une rue de conséquences à leur place les aveugles pensent qu’il pleut fontaines sans soucis pavés confusions restes étranges animaux rompus dérive tout à demain tout à partir
(on entend, on reprend)
tu vois ce qui reste de lune dans le jour de sourire bleu et carnassier de reste et de quart de colonne et de mythe de plus loin à plus long étrangement
30 août 2023.
La lune
RépondreSupprimerau sourire bleu
remonte les mots
et déchire la nuit
un frisson dans le noir
mots perdus aux yeux éteints
ils parlent d’arbres
de feuilles et de fruits
et de cœurs proscrits
le cœur a ses secrets
ses émotions lavées
ses désirs discrets
ses mots entrelacés
la lune a son sourire
bleu - comme une orange
dans ses quartiers la nuit
les mots ne mentent jamais