lundi 15 avril 2024

(la terrible opacité des corps)

Et faisant face à ce qu’il faut vraiment et vraiment de points en points objets et volontés ruptures et clartés de loin en loin de preuves en incertitudes tu es au plus profond tu tournes et tu observes voix incomplètes chaleurs et sables gris tu restes de ce qui fut montagne combats et batailles dieu montré seulement et seulement reçu pour le reste du temps ce qui compte ce qui est dû paille bataille sourire dur et champs ensemencés rire dur craintes vents et cailloux graviers ignorés ruptures et convenances du grand du loin trésors et infortunes de loin en loin proche et lointain profond tables posées l’eau et le feu les grains levés racines plongées dans la nuit le temps le plus noir on observe on devine on tient de tout à tout on se devine tu rougis et j’espère maison avancée calme reconnu de restes de joies et fraîcheurs de langueurs étalés allongés nous sommes à la rupture temps reposé calme déposé pour ne rien comprendre il y est il y fut il y sera loin et proche les étoiles gravitent tout poids parait et recommence poids posé poids tenu tout grandi du fond du loin proche et lointain connu et en avance les heures les jours ce qui reste devant à venir à grandir on pose on dépose on encombre loin de loin tout devant les rêves évanouis les portes closes demeurées le miel sous la spatule le rire dans la main le cœur joyeux les évidences poches tournées œil à la renverse dans le temps avant l’orage dans la pente du jour un grand orage des histoires cailloux mêlés cœurs dépassés devant le temps tout passe on se reprend je suis dans sa plus grande certitude l’abandon le grain levé la racine pivote devant le temps devant le rien sur ce qui reste et te console au-devant au plus grand sans ombres sans secousses le poids terrible la certitude l’opacité les doigts gantés les pieds posés je tourne tu comprends tu refermes les ombres et la joie pour toujours et pour jamais

(la terrible opacité des corps)

Les yeux éblouis je tremble tu comprends tu fermes je devine cœur outragé silence rompu le temps le plus noir on observe on devine on tient de tout à tout on se devine les étoiles gravitent tout en poids parait et recommence poids posé poids tenu tout grandi du fond du loin proche et lointain de ton d’innocence de jour levé d’heures accomplies de ce qui reste à ce qui nous devine nous sommes à entendre à recommencer du plus court du plus tendre terriblement se le dire penser gestes et mots figures et herbes brûlées on te devine tout de tout on imagine sensible et retenu tout te voit et tu devines cœur carré

(la terrible opacité des corps)

Nous y serons lampe allumée triangle et cercle cœur étreint et marche lente de plus en plus de rires en témoignages vie avancée vie figurée disons ce qui revient donnons les mots pour la route force et fragilité

31 juillet 2023.

1 commentaire:

  1. point par point
    objet de rupture
    clarté au loin

    incertitude

    la voix du sable
    ses paroles grises
    une bataille
    ensemencée
    de rires graves

    en souvenance

    racines du ciel
    dans la nuit noire
    la joie demeure
    les étoiles jouent
    une danse folle

    recommencement

    poids de la lune
    les heures s’émeuvent
    rêves en miettes
    les portes appellent
    les soirs de miel

    une évidence

    les cœurs palpitent
    l’orage lave
    l’œil du jour
    cailloux et sable
    épousent la terre

    consolation

    une ombre pâle
    aux mains gantées
    trace le signe
    yeux éblouis
    cœurs aveuglés

    silence à peine
    du jour premier
    des heures pleines
    des herbes brûlées
    images rêvées

    la vie sans fin
    le mot oiseau
    dans le ciel bleu

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