Comment dire chercher ailleurs sous les arbres dans les feuilles les branches perdues au détour tournons débridons que faire que dire du plus pour le plus le moins encore devant oh la roue tourne je suis je tiens je cherche tu condamnes nous sommes nous y sommes devant et fourbus
pieds ballants bras tordus les doigts en crochet
Les muscles secs tout te tient tout damne tu es sur le chemin tu soulèves les branches les feuilles une à une le reste de la vie le temps compté les erreurs nous sommes pour le sacrifice et souverains sans suite sans bagage les armes les drapeaux tu te donnes tu obtiens tu fournis je pense encore au-devant sur le plateau tout est lourd tout contient les liqueurs ce qui doit être bu tout ce qui te tient tu compenses tu renverses devant le petit jour et si parfois
nous sommeillons
nous sommes tendus renversés je tire tu condamnes le sacrifice la douleur l’espace tout est lointain ici tu dis tout un monde de revenants de condamnés de perdus de choses à oublier nous étions sur la rive je voyais un pied un œil tout le reste que faut-il encore dire les vagues les splendeurs imprégné contenu et en confusion je renonce je ne vois que ce qui est à défendre la vie le sable les pieds au fond de l’eau sur un miroir tu me dis et dis-moi qui donc est le plus de ce que je comprends de ce que je pardonne et qui est le plus sensible le plus pesant vers la plus grande certitude tu montes je vois
ce qui descend ce qui frôle recommence
De loin en loin un point sur la rive le poids du corps le tronc tourné les feuilles au supplice tu comprends le sacrifice les vagues à venir les rêves à contempler ce qui annonce ce qui vient ce qui est à rendre ce qu’il faut croire la vie en avance le poids du corps sur le sable les heures oubliées le souvenir précis sûrement invariablement immanquablement le poids du corps sur le sable tout est humide tout revient la vie obscure le jour lointain sous les arbres sous les feuilles les insectes ce qui revient encore le clair moment la vie ardente je brûle tu me tiens je clame tu contiens devant ce qui nous reste ce qui est préservé un peu de matin clair un peu d’aventure je te tiens tu me noies j’en suis à découdre ce qui reste tissus voiles paniers draps sur le fil le temps passe
sèche reviens contemple dépose
sur le visage un peu de rêve larme goût de sel une simple vision fantaisie ardeur je brûle tu deviens je tremble tu contemples ce qui reste de sel le poids du blé les fleurs l’eau pour le cœur pour le dos pour se voir venir et craindre une douceur il te reste à dire l’infini une idée et tout le reste vole un mot pour un autre les yeux perdus le silence rien n’est coupable tout résiste le cœur les flammes les bras tendus le silence les jours heureux la vie errante tu aurais pensé ardente tu penses ce qui brûle tu vois ce qui devient entre les doigts la cendre tombe feu oublié orages imprévus ce qui revient ce qui nous soumet
nous sommes à la loi nous sommes au partage
le devenir de portes en portes tu te retiens nous sommes pour encore nous sommes pour toujours devant ce qui reste après ce qui est perdu dans l’ombre cœur éteint supplices pour jamais figures pour longtemps je te tiens tu vibres nous sommes au levant nous comblons les enclaves devant ce qui revient après ce qui encombre en revenir en conquérir entendre recommencer je tire tu traces l’avenir le présent au reste tout est absent
le calme sans raison la certitude
ce qui contient ce qui se chante sous l’arbre entre les feuilles ils sont passés et recommencent les oiseaux.
07 septembre 2023.
Branches et feuilles
RépondreSupprimerperdues et condamnées
le reste d’une vie
au temps recompté
les arbres se soulèvent
sans armes ni prestige
et nous
______ nous sommeillons
si lointains
dans un monde d’illusions
nous étions sur la rive
remontions les rivages
un œil sur les vagues
et l’autre sur le sable
la splendeur de l’été
si loin est la dérive
la vague entraîne la vague
noyant les rêves de liberté
les heures écoulées
souvenirs épongés
les insectes bourdonnent
instant clair d’une vie
devant ce qui nous reste
cette minute épargnée
premier matin du monde
avant le temps passé
sur les visages salés
le rêve s’est arrêté
pour y boire une larme
une simple intuition
un caprice de douceur
une fleur pour le cœur
les mots volent et se perdent
dans les bras silencieux
de la vie en partance
ils seront cendre fine
oubliée dans le vent
nous sommes en errance
dans l’ombre du temps passé
le cœur décoloré
il nous reste une trace
l’avenir du présent et
cet éclat des branches
qui dansent le printemps
sur l’arbre entre les feuilles
les oiseaux chantent en chœur
les mots bleus retrouvés