samedi 20 avril 2024

(tu y vois le vieux Pan)

(tu y vois le vieux Pan)

A jour, à jour et nuit pour rien pour entendre que le vent souffle ce qui reste est fané je te tiens je te risque tu tiens tout devient les bois et les greniers tout à l’avance tout à combler un reste d’espérance des griffures au ciel je tiens ta route tu traces ce qui reste le tien et le mien les heures effacées les rires plafond tombé vitres soufflées commence et recommence de plus haut de plus loin d’heures en heures nuits en jours façades et fenêtres tout veille nuit par jour en grandes crises bois flottés cœurs étrangers, dures et incompréhensibles branches à fleurir je tiens tu compares ce qui reste devant ce qui attend je suis ici et ici tu observes les nuages les oiseaux les herbes les jours ce qui tient les mains les pieds déliés tout pour toi respirent tiges feuilles écorces il te vient vent cailloux en chemins encombrés saut du temps et le reste les histoires dérangées les rencontres sur le tard les rires les pleurs les joies écartelées on se retourne tout d’ici descend je tourne je tremble tu sers et ce qui reste recommence fleurs arrachées la main tourne les pétales un à un tu recommences étamines cœurs lacérés je tiens tu demandes nous sommes ici à retenir le jour et voir la nuit le mystère la fleur ce qui tient dans la main un bouquet décomposé l’eau évaporée je te demande tu reviens, y être, en somme se voir se parler dire tout ici tient dans la main les fleurs écartelées le calme tu te souviens que dire ceci encore non pareil couleur non pareille odeur non pareille sans grade sans maintien je tourne tu t’affliges y être en tenir, et y et en, ce qui revient du monde des secrets tu penses les courbes allongées les rives sauvages je reçois je tiens tout ici y murmure en murmure il faut tout oublier y construire en remplir la vie avancée les oiseaux oubliés quel monde quel entrain stupeur encore

(tu y vois le vieux Pan)

Il reste après l’orage, il descend de la pluie y voyant en suivant tu retournes auprès d’Apollon et de Bacchus tu vis ici le rêve les bois enchantées les sources, toujours la goutte d’eau en suspension il te reste à retenir le bras des enchanteurs les forces brutes la semence jetée tout germe on se consomme  une perle d’eau sur le rebord une margelle ancienne reconnaissons ce qui vient les eaux en avance au retour tout est rassemblé restez silencieux admirez peuple qui dort  bouches qui caressent je suis au détour tu me cherches à la croisée, pour dire pour entendre pour tordre réclamer une mesure semence en plus à l’avant au seuil au-devant des nuages tu restes tu résides petit homme courbé il te reste à définir la place de chacun le registre les tuiles envolées ici encore à jour en nuit pour rien pour entendre que le vent souffle.

(tu y vois le vieux Pan)

31 juillet 2023.

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