samedi 14 janvier 2023

A la plage.

Enfin, je respire, tu peux y croire, la liberté grandit et honore, je suis honoré, ce fut un vrai plaisir, dire encore et encore, ils sont unis, ils sont grands, devant eux tout respire, enfin, enfin, et au cœur, et au sang, en avancées, pas à pas sur le sable, tu n’y échapperas pas, je te suis, je suis et nous sommes,

et suit, et soit, il se démène dans l’onde claire, navire inattendu, au port attaché, nymphe au rocher, je me lamente, tu y es, et nous sommes, et suis, et sois, un jardin pour poser les pieds, et les brûlures, et détaché, et libre, tu cours, à quelle fin, à quel tremblement, vers quelle fortune, tu te sers, tout tenant,

tout tu tiens, et tires, parti et fortune, laisse, laisse partir, laisse, laisse s’éloigner, et tirant sur un câble, tu te déplaces lentement, l’allure monte à la joie, il ne faut, il ne faut, ni dire, ni attendre, hâte-toi lentement, vogue, bateau des jours heureux, tu roules, roulerais-tu, du haut au bas de cette dune,

tu tiens, posé au sol, ensablé et tranquille, ils sont ici, et ici ils abandonnent, les serments, ils ne réclament que, que, la liberté, et suivis et, suivants, et tournants, tout encore et encore, d’herbes abandonnées et de mûres aux ronciers, tu griffes, tu déploies, les yeux ouverts, les épaules larges, ils se tournent,

tu entends, ils chuchotent, et tirent, devant eux, devant eux, les bras de la chance, je te cerne et tu commences, monstre à peine vu, sourires à peine éclos, tu cherches et tu respires, cœur ébloui, et langue meurtrière, devant, derrière, comme ce qui luit, bondissant, tu traînes une histoire de joie et de cailloux,

d’ombres pures sur le sable, sur les échanges, il en vient, il en va, des rides sur l’eau, des vagues qui frappent, je suis lavé de la peur, je suis enfui, tu te retournes et tu entends, les vagues au ressac, le corps perdu dans les rouleaux, tu avances, et je dois, et faire, et dire, et monter, entendre, commencer,

un pied devant, toujours, des histoires sur le sable, des ondes sous le vent, et le large qui affole, de calme retenu, je respire, et tu peux y croire, la liberté grandit et honore.  

14 août 2022.

1 commentaire:


  1. avec vos mots


    je respire
    ________ enfin
    sur le sable
    ________ je suis
    nymphe
    ________ libre
    sans fortune
    à la joie des jours
    ________ tranquille
    yeux ouverts
    cœur ébloui
    corps perdu

    ________ je suis
    onde sous le vent

    ________ je respire

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