Il
reste la brûlure, la déchirure de l'ombre, ce vêtement léger du jour à
peine levé. Un tremblement du ciel, la vie recomposée pour une éternité
croisée.
Le silence est inscrit sur les pierres du chemin, la vie
avance, petits bouquets de mots venus d'un jour ancien. Sous les
feuilles du jardin naît un rayon de lune.
La joie vient toujours
après la peine, le poète l'a écrit. Le temps passe, l'heure repose à
l'ombre de l'immuable. Comme une ligne, comme un chemin, comme une
étoile épargnée dans le souffle de l'air.
Il reste la brûlure, la
poussière de l'étoile, le souvenir certain des couleurs de la page. De
cette page écrite un matin d'ombre claire sur les traces de l'oiseau
caché dans un pupitre.
dimanche 22 janvier 2023
Retour,"L’ombre."
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire