Semble-t-il une figure pour un éventail, et tourne-t-il sur la terre, il souffle et rallume le feu, être l’espérance, les amours perdues, oiseau envolé et chanson murmurée, de figures en rires et de sourires en confusion, abandon, tyrannie et profusion, tu es courbé, et tout te menace, tu es tendu, et tu fermes,
à chaque position, je suis nommé et je représente et l’avenir et ce qui demeure, tu es confus et sans malice, il reste des orages, et des accélérations, en accord, en retour, en marche, en confidence, je suis sur le toit, et je monte un peu plus, et vers le ciel, et vers les plus sages résolutions,
une tour pour comprendre et des mâts pour attacher les illusions, et la critique, je suis fermé, et tu oublies, encore et encore, sommes-nous contraints, faut-il vraiment supporter tout cela, la confiance à l’aube, il faut du silence et de l’intrépidité, et voulu, et splendide, et virevoltant, et pensant,
il reste encore de la terre sur les routes, il faut encore aplanir, et tasser les illusions, tout tourne et tout commence, nous sommes au départ, et je tourne vers l’avenir, entendre, entendre, encore ces mots perdus, ces gestes, ces outils, sous le soleil, sous le ciel, nous sommes sans résolution, contentons,
et les mains, et les pieds, le dos est tendu, trop tendu, la sève est un peu grise, et je tourne, et tu constates, il faut gratter encore le chemin, je suis sur le côté, et je suis presque à la dérive, un souvenir lointain, une image perdue, et d’illusions en illusions, il reste, il reste, un peu de vie à vivre, des ouvrages,
à conduire, et nous lirons, et nous ferons, du temps à perdre, et des cailloux à compter, au retour vers les origines, je tiens et tu commentes, il faut encore dépenser un peu d’air, et toute la force, il y a des lendemains chargés et des silences appliqués, il reste des souvenirs à étaler, et des histoires à comprendre,
pour s’en prendre aux uns et tenir pour les autres, je suis encore à la difficulté, tu tiens et je renonce, pourtant bâtir est toujours possible, semble-t-il.
18 août 2022.
Sur la terre
RépondreSupprimerle souffle, le feu
l’espérance et l’amour
les oiseaux revenus
et le rire insolant
des herbes du printemps
Il nous reste
les grands soirs
les orages de demain
et les résolutions sages
du ciel mangeur de pain