Hier
était
aujourd’hui
je meurs
au sol
rien
tête vide
en évidence
sous les feuilles
là-haut
le soleil
les oiseaux
le ciel bleu
le vent
là-bas
les iles
les rochers
les nuages
les rêves
la vie
des enfants dans les branches
leurs rires enflammés
leurs colliers de baisers
il reste
sur le sol
la mort
à mes pieds
la racine
d’un été
Maria Dolores Cano, 02 mai à 10:10.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire