Pour me dire le monde change, change-t-on quelque chose, quitte-t-on le reste, je déplore, pleurant, explorant, le quittons-nous, sommes-nous en exil, et confrontés, et débattus, et posés, les regrets tournent à vide, comment dire, comment faire, ô, grand astre, en surplomb, tu surveilles, du lointain,
au présent la vie arrache les secondes au silence, temps et bruit et circonstances, sommes-nous dans la douleur, tout nous est-il facilité, simplement, sans y penser les bornes luisent, les oiseaux tournent, les chemins foisonnent, la vie éternellement allée au plus grand, au plus haut, avançant,
tout en avance nous donne, livrerons-nous tous les combats, je refuse, je refuse, l’air des uns et des autres, les insectes vibrionnent, les oiseaux envolés débattent de printemps, tout cela tourne et tourne encore, je tiens et je décris, les insectes et les oiseaux, nous avançons, nous voyons et nous vivons,
nous, que sommes-nous, il faut oser dire, peu, ou rien, bien peu, bien petite chose, les trajets détournés, les espoirs déçus, les caractères emportés, l’aventure décomposée, tout au petit, au plus petit, sans forces, la passion au service de l’insignifiant, avance, courbe-toi, les manches déroulées, enroulées
tu ne sais si tu, si tu reviens, si tu es parti, dans le doute et les méandres, tu recules, les manches roulées, déroulées, tu hésites sur le pas de la porte, faut-il, attendre et partager le même air que la multitude, je ne sais, je ne sais, trop peu, trop plein, l’air abandonné, le souffle court, bien trop, tu te rapproches,
tant de passions pour l’inutile, tant de défauts pour ne rien dire, il faut éteindre toutes les lampes, progresser dans les ténèbres, ô, grand astre, en surplomb, tu surveilles.
06 août 2021.
Quitter le monde
RépondreSupprimer_______ et tout le reste
en exil
silencieux présent
la douleur est grande
les oiseaux sont un signe
________________ un combat
et nous petite chose
en attente
dans le doute
____ et la fureur d’attendre
en abandon
_________ tant d’amour en sursis
_________ tant de silence incompris
l’Homme a les pieds pris