dimanche 25 septembre 2022

Reflets sur le sable.

Calme suspendu, mémoire sérieuse et certainement, une figure à voir et des sens pour recevoir les plaintes, temps passé, les gémissements, ils résonnent, tendus au cœur, au côté où sont tenus les traces et les coups, à fleur de peau, à grandir, à répandre, le temps compté, les sacs en œuvre, je tremble,

je t’agite, cœur déraisonnable, lien perdu, on se rapproche, on s’attarde, on se tient, rendu et désespéré tu implores, je jure de mourir moi pour t’abandonner, il faut encore et encore, que la voix monte et que le cœur s’égare, tant de confusion, au diable, ailleurs, en haut, en l’air, sans âme, les paroles,

le courant d’air, la vue plus large, les serments et les murmures, je te tiens et tu te damnes, encore, encore, un astre à dévoiler, encore une heure perdue, l’écho entendu, l’œil oublié, la voile sur un coin du ciel, nous y étions, petites et blanches étoiles, au matin, reflets sur le sable, le cœur au couchant,

attrapé, contenu, brisé et coupable, aimer, encore aimer, beaucoup aimer, trop et attendre, il n’y aura pas de retour, il n’y aura pas de lendemain, oubli et incertitude, sur le front, dans les mains, les griffes et les marques, traces déposées, rayons sur un miroir, je demande et tu acceptes, tu finiras bientôt, pleinement,

les rochers, les astres, ce qui vole et ce qui est attendu, tout, ensemble au temps plein, au sacrifice, les fleurs, les arbres, les herbes consumées, la vie se retournant, les épreuves oubliées, la suite et les roues qui tournent, heure perdue, heure envolée, en crainte et en supplices, je te tiens, tenons, et me défais, 

tu déposes ce qui reste, ce qui manquerait, comprendre tout pour tout retenir, le vent, le soleil, les ombres, les secrets, au côté où sont tenus les traces, le temps compté, je tremble.

10 août 2021.

1 commentaire:

  1. Mémoire incertaine et cœur en attente. La mort est sous le sable, ses traces sont humides. Dans les voies du passé le cœur cogne sans raison. On supplie, on invente, la parole s’égare sous le sable.

    Dans la clarté de l’aube le jour est sans retour. La parole n’est plus. Tout n’est que pâleur aux portes des miroirs.

    Heures oubliées, rendues au sacrifice.

    Mains refermées sur l’absence, sous les ongles la rouille du temps, comme secrets au tombeau.

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