Et du sirop, et de la confiture, et des déplacements, ce qui était là, pour ici et son contraire, bien sûr, ici et là, où sur la corniche pour une comédie, décors et costumes, je te vois et je te singe, grimaces et mimiques, pour avancer vers le drame, bien sûrement, bien fermement, et correctement, on y ajoute, ajoutons,
des galons et des rubans, tordus et agencés, ganses et courbures, je te tiens et tu fuis, ordre précaire et main tremblante, de l’or et des services, argent et vermeil, du poids pour peser toutes les farines, les grains, les racines et le reste pour chaque mesure, du poids de plomb, du poids de plume, tonnes et quintaux,
sur les bancs du village, parole jetée, en cascade sous le pont et près de l’arche, les voix en cascade, éraillées et pensives, on oserait dire : chenille mordorée, tu glisses et je t’invente, nous en sommes, nous en sommes encore, et encore en ces adolescences, temps de fièvre et de tension, tout arrive :
dans l’explosion, et tourments et chagrins, tracas et circonstances, je tourne et je me noierai, dans les yeux, dans le cœur, jeunesse inclémente et âmes tranchantes, des plus et des moins pour tout compter, pour voir et dire : contemple la fortune, esprit carré et corde pour la route, tu tires, je contiens, contenant :
la ruine, les champs pour comprendre, et tourmenter à ta guise, le cœur étrange, les circonstances, les discours sans paroles, comédie toute au doigt, à l’œil, à la baguette, sirop accommodé, confiture arrangée, un poids d’argent, un poids de plomb et de célestes farines, cuiseur de sens, au poids, brûleur,
tu avances et tu reprends, une à une, trace pour trace, je te vois et je te singe, grimaces et mimiques, ce qui était là, pour ici et son contraire, bien sûr, certitudes tout au drame.
https://www.youtube.com/watch?v=H3N3a10OIyA
RépondreSupprimer" La diane chantait dans les cours des casernes,
RépondreSupprimerEt le vent du matin soufflait sur les lanternes.
C'était l'heure où l'essaim des rêves malfaisants
Tord sur leurs oreillers les bruns adolescents "
Charles Baudelaire / le crépuscule du matin
RépondreSupprimerComédie d’un jour
frivolités enrubannées
soleil aux lèvres
tempes fiévreuses
et sur la peau l’étoile pâle
______________ d’une jeunesse en fleur
cordes des lueurs
tout se noue sous les paupières
le cœur tranché
______________ le cœur enfant
______________ sous le costume