Ce qui poursuit par l’angle ouvert.

Il est possible, et encore, il est pensable, à bien regarder, à bien écouter que tout ici, que tout devant soit compté et pèse fort dans la main, tu le portais dans la main et droite et au cœur, tu chantais et disais quand l’or avance, quand le soir vient, je tourne et tu suis, et nous sommes, et montant et allant,

et respirant, nous souffrons un peu, nous disons quelques mots qui comptent pour des habitudes, tu es devancé, tu tiens en main, en main les clefs, de quel royaume, de quelle chambre réservée, de quelle secrète assemblée, je t’ignore et je poursuis, encore et encore, au royaume de toutes les figures, circulaire,

rendu carré, et coupole sur rectangle, j’en suis, encore et encore à compter, et de doigt en doigt, de bouche ouverte en tête qui dodeline, j’écoute et je cherche, d’un doigt sur l’autre, au détour de chaque angle, je cherche et je trouve ce qui commence par l’angle droit, ce qui poursuit par l’angle ouvert, autrement,

nous cherchons au-dessus de nos têtes, nous avançons dans l’escalier vers les étoiles du soir et du matin, la nuit future, le rendez-vous, la certitude, je cherche, et parfois nous trouvons, ce qui se tient à la surface devant le plus grand des mystères, et collant, et tenant du marbre et du plomb, au verre sa poussière,

je t’offre un écho, je surmonte les épreuves, bien tenu, bien compté et rendu, et tenant, et comptant, et retenant, je pose et j’additionne, nous sommes au-devant, nous sommes proches, je retourne et tu comprends, en sommes-nous aux soustractions, allons-nous vers l’infini, je tremble, endetté,

je te dois des grains, poussière abandonnée, portant, tu le portais dans la main, et droite, et au cœur, tu chantais et disais, quand l’or avance, quand le soir vient, je tourne et tu suis, et nous sommes, et montant et allant.

02 août 2021.