dimanche 18 septembre 2022

Les animaux qui rampent.

Il suit, tu es, il entre et nous formons, une histoire pour un trésor, des vagues et des sources, pour dire la splendeur, je te tiens et tu estimes, irons-nous, serons-nous dans la tourmente, oiseau abandonné, fortune séparée, des yeux pour tout comprendre, du sens et des folies, je te jure la gloire,

pour la complicité, je te jure, tout en avant, tu prends forme, tout te tient, il faut une histoire, il faut du temps et des fruits mûrs, tu donnes et je retiens ce qu’il faut dans la main, sous le couteau, la peau enlevée, le reste, si tu te tiens, si tu commences, j’en finirai, je serai, pour toi et pour moi, pour tenir, revenant,

tenant la corde, il reste du parfum, des ordres et des flammes, tout au sucre, tout à la liberté, je te réclame et tu finis la course, ardent, sous les arbres, au vent, le ciel d’été est en hiver, puissant et sans limite, tu mélanges ce qui revient, la peau, le poil, les yeux écarquillés, les animaux qui rampent, il attend,

il finit le matin, sous les arbres, tu tournes et admets, il est enfin sorti, il est encore à attendre au pied de l’arbre, au plus grand âge, à la rupture, je te donne et tu soutiens les yeux embrouillés, il faut, il est, plus grand et plus souple, soutenu et alangui, je tourne et tu avances, petit animal sous les branches,

temps éloigné, peur sans raison, tout au-devant te lance et tu acceptes, il faut entendre et tenir, je mélange et je forme une série pour oublier, pour croire à l’infini, pour dire ici cela commence, il faut compter, il faut entendre, je compte et tout nous met en place, je compte, je suis ici et pour longtemps,

tu commences ta saison, serons-nous dans la tourmente, oiseau abandonné, fortune séparée, des yeux pour tout comprendre, du sens et des folies, je te jure la gloire et la complicité, je te tiens et tu estimes.

06 août 2021.

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