Cela est, plus que ce qui reste, oh, ajouter encore et encore du trouble aux sentiments, pour dire : ce qu’on ne dit pas retombe, retombe, dans l’âme, aux pieds, tout est devant et au prochain, de face pour les arbres et en tête pour les étoiles, la lune en croissant, devant et en avant intense et flamboyante,
tu as cherché la trace et la piste, le combat, au retour à dire, à faire sans y penser, je suis venu à la recherche d’un cœur sincère, la sincérité est touchante, maintenant, en tenant, et maintenant je ne dis rien, et ne dis plus, et rien, et plus, aux branches les étoiles, en tête, deux arbres en terrasse,
j’ai suspendu mes armes, tenant je dévoile d’azur sombre encadré, et piqué, en demi-lunes, tu retiens et tu interroges, y sommes-nous, nous y sommes, et donnons, et faisons des signes aux oubliés, les oiseaux sur les branches, un retour, un retour simple, simplement je cherche, déployées entre les racines,
les plumes, les ombres écartelées, un supplice, une confidence, il reste du prêche aux oiseaux les plumes dispersées, le courant tout emporte, petites bêtes redoutables, seigneurs riches et beaux, couleurs déployées, les ailes en avance, les couleurs au-dedans, j’en suis, oiseaux, j’en suis sur la dérive, je tiens,
cœur favori, j’imite, trouble étendu, je ferme et je tourne, je noierais les certitudes, oiseaux de chant plaintif, je tourne et je commence, certainement, certainement, le corps tendu, la bouche ouverte, et grand, et souple, armes déposées, tu cherches un peu de vent, tu réponds souffle à souffle,
tu restes et tu comprends les armes pour la vie, les arbres arrachés par deux, les étoiles en tête, trois, et un semis de demi-lunes, il reste un champ d’azur pour encadrer, pour tenir en tête et rassembler toute l’histoire, œil détourné, jambe levée, tu restes et tu couvres le geste et l’habitude, histoire déclarée,
obscurité et confusion je cherche et j’’interroge, que reste-t-il, en sommes-nous responsables, le cœur agité, la bouche ouverte bien trop grand, bien trop grand, les épaules levées, pour dire que ce qu’on ne dit pas retombe, retombe.
08 août 2022.
Cela
RépondreSupprimerflamboie
et terrasse
cœur loyal
branches d’étoile
l’azur
aux oiseaux
plumes en confidence
petites bêtes du seigneur
les ailes en avalanche
cœur élu
bouche offerte
au souffle du vent
des étoiles
cœur de lune
dans la lumière
de l’histoire
à l’œil sombre
il va
le cœur battant
pour dire
l’adieu aux armes