Il en va du reste et comme du tien, et tu le vois, et tu le sais, le reste au reste et le tien pour toi-même, tu deviens, tu retiens, tu penses, tu composes, devant les yeux, derrière les oreilles, au jour venu, au clair qui pointe, du temps et des orages secs, encore, le reste est à venir, pour lors tenant,
et d’ores, le vent, le vent, souffle, chaud et fort, au quart, au tiers, aux compromis, sur le bord des routes, tout aux contraintes, tout aux efforts, et venant et disant, tu comptes les écarts, en mesurant, en toisant et tu écris un nom, oserais-tu le graver, main tremblante, ils sont encore et encore plus grands,
tu y penses, venons-en, disons-le, tenons bien, les mots gravés, les cœurs enflammés, le vent souffle, l’air est chaud, tu retournes d’un bord à l’autre, tu y penses, où donc nichent les martinets, l’air est sûr, le poids les tenant sur le bord de l’air libre, au vent léger, encore, et malgré tout, et sans rien dire,
et sans rien faire, tout tenant, tout disant, ils ne tombent pas, soutenus, oiseaux venus sur le rebord, de l’air, du tout, tout au-devant dans le clair immense, le bleu, le tendre et la chaleur, les images sont admirables, montagnes au-dessus du niveau de la mer, que reste-t-il, les oiseaux au ciel portés,
plus soutenus, disons, disant, le monde change, et de zéphirs, et de brouillards, et de prières, tout est dessiné sur le sable, la main en l’air pour lancer, les oiseaux à l’aise, tu te souviens, et te parlent les parleurs, la vache à l’aise, les marcheurs si légers, pour le retour, pour l’impression, je te donne,
et tu prends des chemins en travers, les assassins et le jour pâle, et les oiseaux, rêve allège le dormeur lourd, tu y tiens et tu soupires, venu léger et reparti encore et encore, tu poses, tu tiens d’un mot pour les images, le cuir serrant les croisillons du mât, toujours venu montagnes au-dessus du niveau,
la mer et les oiseaux qui passent, sur les eaux, les eaux assemblées, encore et encore, les martinets passent et fuient.
31 juillet 2022.
Les yeux
RépondreSupprimerau clair du bleu
les orages passent
le vent est chaud
et sur le bord
le nom écrit
les cœurs gravés
et la pensée renversées
l’air est léger
tout est silence
les oiseaux nichent
au bord du temps
si tendre si bleu
la mer écrite
le ciel lavé
très haut exulte
dessins de sable
les mains s’agitent
souvenirs inscrits
dans le passé
au cœur des mots
des phrases dites
images des feintes
et rêves d’eau
Maria-D
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au clair du bleu
les orages passent
le vent est chaud
et sur le bord
le nom écrit
les cœurs gravés
et la pensée renversée
l’air est léger
tout est silence
les oiseaux nichent
au bord du temps
si tendre si bleu
la mer écrite
le ciel lavé
très haut exulte
dessins de sable
les mains s’agitent
souvenirs inscrits
dans le passé
au cœur des mots
des phrases dites
images des feintes
et rêves d’eau