mercredi 7 décembre 2022

De plage. I.

Il en va du reste et comme du tien, et tu le vois, et tu le sais, le reste au reste et le tien pour toi-même, tu deviens, tu retiens, tu penses, tu composes, devant les yeux, derrière les oreilles, au jour venu, au clair qui pointe, du temps et des orages secs, encore, le reste est à venir, pour lors tenant,

et d’ores, le vent, le vent, souffle, chaud et fort, au quart, au tiers, aux compromis, sur le bord des routes, tout aux contraintes, tout aux efforts, et venant et disant, tu comptes les écarts, en mesurant, en toisant et tu écris un nom, oserais-tu le graver, main tremblante, ils sont encore et encore plus grands,

tu y penses, venons-en, disons-le, tenons bien, les mots gravés, les cœurs enflammés, le vent souffle, l’air est chaud, tu retournes d’un bord à l’autre, tu y penses, où donc nichent les martinets, l’air est sûr, le poids les tenant sur le bord de l’air libre, au vent léger, encore, et malgré tout, et sans rien dire,

et sans rien faire, tout tenant, tout disant, ils ne tombent pas, soutenus, oiseaux venus sur le rebord, de l’air, du tout, tout au-devant dans le clair immense, le bleu, le tendre et la chaleur, les images sont admirables, montagnes au-dessus du niveau de la mer, que reste-t-il, les oiseaux au ciel portés,

plus soutenus, disons, disant, le monde change, et de zéphirs, et de brouillards, et de prières, tout est dessiné sur le sable, la main en l’air pour lancer, les oiseaux à l’aise, tu te souviens, et te parlent les parleurs, la vache à l’aise, les marcheurs si légers, pour le retour, pour l’impression, je te donne,

et tu prends des chemins en travers, les assassins et le jour pâle, et les oiseaux, rêve allège le dormeur lourd, tu y tiens et tu soupires, venu léger et reparti encore et encore, tu poses, tu tiens d’un mot pour les images, le cuir serrant les croisillons du mât, toujours venu montagnes au-dessus du niveau,

la mer et les oiseaux qui passent, sur les eaux, les eaux assemblées, encore et encore, les martinets passent et fuient.

31 juillet 2022.


3 commentaires:

  1. Les yeux
    au clair du bleu
    les orages passent
    le vent est chaud
    et sur le bord
    le nom écrit
    les cœurs gravés
    et la pensée renversées

    l’air est léger
    tout est silence
    les oiseaux nichent
    au bord du temps
    si tendre si bleu
    la mer écrite
    le ciel lavé
    très haut exulte

    dessins de sable
    les mains s’agitent
    souvenirs inscrits
    dans le passé
    au cœur des mots
    des phrases dites
    images des feintes
    et rêves d’eau

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  2. Les yeux
    au clair du bleu
    les orages passent
    le vent est chaud
    et sur le bord
    le nom écrit
    les cœurs gravés
    et la pensée renversée

    l’air est léger
    tout est silence
    les oiseaux nichent
    au bord du temps
    si tendre si bleu
    la mer écrite
    le ciel lavé
    très haut exulte

    dessins de sable
    les mains s’agitent
    souvenirs inscrits
    dans le passé
    au cœur des mots
    des phrases dites
    images des feintes
    et rêves d’eau

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