mercredi 21 juin 2023

À la confusion.

Nous y sommes, et revenant, et donnant du tiers et du silence, de la volupté encore en suivant,  tournant au sacrifice, aux anges exclus, à la figure, tout est en place, tout est donné, du temps et des cailloux, bijoux et courtes manches, dans le sac, dans l’ennui, en souffrant bien, et tenant tout, tu accroches, 

tout ici, ici te renouvelles, tu vois, tu entends, tu prends place, en avant, en tenant, et composant des airs, et des figures, danses et accords, je te tiens et tu rames, devant le seuil, devant l’avenir tu assimiles et tu reprends, entendre, entendons, visons et comparons, une foule, un désastre, une aventure, 

saisissons, je tiens et tu accélères, ensemble portés, revenu et tremblant, tu te fermes, tu accuses, coup porté, gloire et imprécision, figure et fumée, petite caresse, forte température, le bois et les éclats, les choses et le temps, tu cherches et tu conseilles, envolons-nous, tenons et reprenons, une avance, 

le désir au bout du chemin, la gloire entre les dents, le doute et tout le superflu, tu envisages, je reviens d’un temps passé, au souvenir, de la recette au composé, du lourd au plus petit, je te dois et tu me toises, nous sommes ici, et chez nous, et chez eux, dans la souffrance et dans l’ennui, tu fermes, 

et tout ici recule, tenons, j’en suis encore et encore à la confusion, tu accumules, ton avenir manque de précision, nous y sommes, et revenus et repartis, sans avance et sans contrainte, je te tiens et tu vois, tu te débarrasses, tout sur tout tu jettes, y sommes-nous, y venons-nous, nous sommes, 

au fond des choses, lois posées, vengeances accumulées, tu remplis, tout finirait au massacre, à l’escalier, à la tournure, le cuir sur la peau, le genou en terre, la main posée, tu cherches et tu trouves ce qui reste, ce qui résiste, ce qui devient sans affirmer, sans comprendre, tu refuses ce qui compte, à la surface, 

au souvenir, au bien perdu, au mal en partance, dans l’espace, entre et entre, surtout, une masse accumulée.

04 janvier 2023.

1 commentaire:


  1. De nouveau nous y sommes, ce monde déchiré qui le recoudra. Sous les pierres de l’ennui on lapide ce qui résiste. Entends-tu le désastre ?

    Dans ton cœur plein d’images, tu cherches la lumière, la caresse du temps. Ce souvenir des choses d’un temps révolu, entre ici et ailleurs où tout est confusion.

    Sommes-nous la détresse ? Sommes-nous le sable du sablier ? Sommes-nous l’alégresse ou la douleur accumulée ?

    La clé égarée d’un monde civilisé.

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