vendredi 14 juin 2024

Le temps

un œil un cil des rayons sur le peau sur ce qui reste de liberté étrangement dire et sourire et être léger la peau sur l’escalier la lourdeur ce qui est sur ce qui est improbable le son chercher chocs et aventures dans l’attente je te retourne tu considères je suis au retour tu t’écartes du chemin cœur croisé sac trop chargé d’ordre de sens de rires je te tiens tu me vois nous sommes écartelés sans souplesse sans longueur les oreilles à la nouaison je te tiens tu vois de long à long proche et écourté de long à court tu arraches le reste de toile la preuve de l’oubli tu tournes tu commences rendu rompu tu donnes tout rompt et tranche de reste en reste de boucles de certitudes tu romps je tranche la légèreté la gravité l’être les faits les penseurs

(Héraclite, Nietzsche, Kundera, etc.)

de la première seconde de la vie aux suivantes quand et jusques à quand :  tout reste à supposer les points de l’éternité tu as vu entre les nuages la Lune et Jupiter une simple merveille deux points qui tracent une droite infinie les hirondelles oiseaux au ciel air dans un jour chargé de loin au loin

je rends au-devant ce qui est ce qui fut ce qui sera des ombres du poids des douleurs la chance : tout reste à tes épaules tout tient dans ta main droite un poing au ventre le volume de la vie les ombres oubliées le reste du cercle droite infinie d’une planète à l’autre

sommes-nous sûrs que rien de ce que nous sommes reviendra quand le temps et le comment s'aligneront désordre infini éloigné de cœur et de poumon les astres et la vie le cercle le fil pour raisonner les fleurs pour le courage nous sommes au-devant

(pourtant)

ici tout revient les yeux les mains les pieds tout se retrouve je tiens tu espères cœur déposé un peu de salive les mots sont à bénir un peu de salive pour étirer les phrases je te donne tu comprends il faut être et tenir tout est encore à prouver preuves conclusions les droites éternelles sorti de ce plan tu trouves la courbure au-devant en attente tu plonges tu deviens du plan à la sphère rêve d’acrobate un espoir des conséquences tu tiens je raisonne nous sommes nous serons tout se devine tout est composé les murs les outils les fleurs vases parfums tout te trouble : troublé devant ce qui vient si tu retrouves l’espérance de riens en éloignements de fleurs en séquences planète en désordre avance retourne tu tiens j’imagine tout sera on dormira genoux serrés rêves déployés toiles désirs conséquences tu es pour le recul tu es pour la figure œil envoyé images sans conclusions : il se rêve insoutenable tu ne vois pas encore les feuilles mortes été automne nous irons à l’hiver du printemps nous verrons les fleurs en pensée je tiens tu es tout ici nous devine

03 octobre 2023.

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