Réjouissement, des branches aux cieux, de la joie à la vieillesse, de loin en quatre, de pourpre en sursis les astres les coquilles tout te tient et tu palpites, entendre encore ce qui reste, reviens sur ce côté, déporte-toi, tu avances et je cherche la flamme, ce qui est précipité, ce qui nous tient, ce qui est accepté, j’entends, je vois
et choses et rocs et herbes rases, fruits et sortilèges, phrases accrochées, retour et condition, on se signale et tu exprimes encore un peu ce qui te tient, tu marques et je corrige, mot rayé, cœur enlacé, on pense à ce qui se faufile entre les vagues et les collines, rayons perdus, cœurs déplacés de joie et de surprises, de calme sans retour, éternellement pour vous, pour eux et plus encore au travers : les branches, les feuilles, les oiseaux, ce qui calme
et qui accroche, tout au plaisir tout à l’aventure, tu échappes, tu contiens le reste pour la route, le fer et le silence, le repos dans l’éternité, la joie en avance, la pourpre pour la bataille, je te chante, tu connais, devant et en arrière on offre, on tient, on remue, on espère, oiseau perdu, cœur avancé, connaissons et comprenons les pierres sur la route, le jour et les barrières, monde clos, cœur en pente, le souvenir, les grimaces, joie et peine, je te tiens et tu divises, nous tenons : et parlons et vaste et inquiétant
monde immense, cœur alerte, la vie sans obscurité, les tremblements permis, la peau et les frissons, je joue et tu comprends, il reste tant de routes à mener, tant de champs à arroser, au-devant, aux confins, la rue, le calme, le quartier : la possibilité, ce qui nettoie, ce qui enchante, je te suis, tu me tiens, nous sommes enlacés, fleuris et ensemble, au-devant du souvenir, à l’arrière, mémoire obscure, cœur défaillant, je te prie et tu me tiens, immense et convenu, le reste qui nous va, le peu qui nous attend
nous sommes seuls, nous sommes lents, ensemble au chemin, perdus dans l’ombre : ce qui reste d’été, ce qui reste de ciel, tu étreins et tu trouves, cœur abandonné, tu te reprends, tu combles et tu soutiens les feuilles et le charme, cœur contenu, ardoises effacées, je vois, j’espère, nous sommes enfermés, rien ne prouve, rien ne doit, tout ordonne et pour comprendre, pour espérer, tout est à tenir, tout est à accepter, je vois ce qu’il faut, j’entends ce que j’espère, je dis, je tiens, tout commence, fleurs feuilles et branches accumulées au-dessus de nos têtes, et la tienne, et la mienne, et ce qui avance, et ce que je vois : tout comprendre, tout retenir, les vides à combler et pour plaisir accumuler
rocs et cailloux et feuilles et arbustes, le commun le principal, la joie et le sursaut : au-devant à l’abri au pendant à la complaisance, je te tiens et tu ordonnes mon chaos, mon sac ouvert, ma vie sans ordre, devant le plus petit, derrière le sommeil : bon et volontaire
30 septembre 2023.
résonance en 5 haïkus et 1 tanka approximatifs
RépondreSupprimerles branches aux cieux
les astres en coquilles
cherchent la flamme
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fruit du mot rayé
cœur en joie dans la vague
calme sans retour
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fer du silence
pourpre est la bataille
dans un monde clos
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monde immense
il reste tant de routes
le peu nous attend
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perdus dans l’ombre
l’été file sa trame
il reste le ciel
au-dessus de nos têtes
comme vide à combler
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feuilles et cailloux
le commun est à l’abri
bon est le sommeil