Chez Maria
Dolores : Israël Palestine
(il faut affirmer le moment est fort)
les mots tiennent
les
graines du monde
"
Avec le mot oiseau qui contient toutes les voyelles orales du français dans le sillage de Ponge ou la verve de Prévert j’ai souvent laisser entendre mes gazouillis
"
Nous sommes au moment des leçons des ténèbres.
En suite
Les mots tiennent les graines du monde : avec cela parler du monde que nous comprenons dire et demander que reste-t-il que devenons nous du bord de l’étrange de la figure du commencement avenir devenir de griffes de corde sacs moissons route rencontres au bord les saisons les drames nous effondrent devenir avenir revenir on se tient on en parle des chocs des mondes lunes et soleils tournent nous pensons un seul astre un seul luminaire nous tenons tout se déverse tu te dis tenons nous sommes de tu à nous de fil de corde sac voiles du haut des mâts en route sur la mer démontée déchirée voiles mâts cordages câbles il n'y a pas de pendus tu dis corde tu tires vers nous de loin de près l’horizon la vue en haut du mât tout dans l’accent tu tires tu forces mâts ou dérives continent sous le soleil nous pensons à tous les astres échevelés comètes lanternes le ciel vers la lumière un chemin entre les étoiles de silence d’horlogerie tout tire oh cliquète le tic et le tac sur le tourment saisissons le grain poussière inconnue on tire devant on hisse sacs et cordes autrement de loin en loin la vue le jour étrangement tu figures les pieds les jambes hardi tout flambe nous pensions entrer aux aurores tout flambe je viens tu es résigné nous nous tournons tic et tac bric et broc comme des oiseaux autour du monde de nuages en nuages ciel incertain bouche béante on est léger tout est ici ligne pure certitude sereine la mort est au bout il se profile l’horizon le monde tient la route traverse de rives de bords récits aux commencements je te dois du retour je te tiens tu respires nous y sommes nous tenons sortant des flots tout sonne résonne cornes et conques devant les ombres nous nous pensions heureux de l’ombre il reste la fraicheur une aventure un chemin nous le perdons sans cesse nous remontons depuis le tour étrange choses gens incompris nous allons tout viens nous ne savons nous ne sentons il faut faire il faut dire la vérité nous accompagne nous sommes en mouvement plus rien n’est à attendre tout va et vient ceci vaut cela le reste et le caché la plus grande collections bêtes et gens les étoiles notre passé et son futur je tiens tu es présent sans encombre songes et histoires un refuge pour la liberté et vraiment et seulement il se montre si l’on voit il n’y a pas encore de futur on devine peut-être on espère pourtant pourquoi nous avançons nous souffrons devant et tard tient et tire il te reste du singulier dans la simplicité une chose pour une autre comme si comme si nous étions nous allions il nous reste à franchir à tenir à rendre pour compter les astres le vent est dérangé nous pensions déchainé mais d’où vient-t-il le vent les étoiles de terre vers la mer au ciel au ciel tout est à rendre à contrôler un sac ouvert corde perdue les autres abandonnés sur la rive entre le ciel et ce qui reste de l’espace animaux grains de sable tessons polis cordes rompues tu cherches le fil il te reste du rouge tu le vois il t’entend nous sommes nous sommes au plus haut au plus loin détachés sans retour de l’eau du vent il te faut dire aussi les montagnes pour que tout tire cliquète le tic et le tac sur le tourment saisissons le grain poussière inconnue on tire devant on hisse sacs et cordes nous sommes au moment des leçons des ténèbres.
26 octobre 2023.
l'écriture
RépondreSupprimerles mots
les graines
semons
écrivons
affirmons
porte-plume
devenu oiseau
Des mots du monde
RépondreSupprimer___________ que reste-t-il ?
de l’étrange
du commencement
des drames
chocs des mondes
lunes des siècles
soleils des âges
sur la mer
il n'y a pas d’horizon
le ciel est de lumière
tout flambe aux aurores
bouche béante
nous y sommes
tout résonne
dans l’ombre
choses incomprises
la vérité nous échappe
plus rien n’est à attendre
notre passé et son futur
on devine et on espère
la simplicité des choses
le vent les étoiles la terre
la mer le ciel
oui le ciel sur la rive
grains des mots
sans retour au fil de l’eau
du vent et des ténèbres
que reste-t-il ?