Comprendre te dis-tu, un peu de chance, des explications, des souvenirs, ils sont ensemble : Phèdre, Socrate, Alcibiade, une scène et puis d’autres, des éléments,
tu descends au bord de la rivière, de l’eau, des ombres sous les branches, tu poses le pied, été dans la chaleur tu penses à Borée hiver vilain, frissons, tout tremble, tu cernes ce reste de mousse, tu imites les ramiers, je te tiens, nous sommes fourbus, en avance une histoire, je te tiens, tu observes, nous sommes les pieds nus, dans l’eau du fleuve, des images, des rencontres, heure : passant,
(Je serai avec vous par la pensée tout est à équilibrer, il faut inscrire la liberté.)
Il te reste le souffle, la vérité la proximité des idées, choses perdue bijoux écarlates fourbus sur ce qui reste de gazon, mousse, jurons de mourir tout ceci nous abandonne, nous sommes, nous faisons les pieds dans l’onde pure, courant, troublé, animaux heureux vous me troublez, vous reprenez, nous avançons, nous allons devant ce qui se tient ; je te donne du murmure : tu caches
l’espérance devant le reste, devant le temps les heures oubliées, le calme sans attendre, ce qu’il nous reste de fantaisie, une scène et puis d’autres : un regard,
(Oh dis-moi serais-tu, serais-tu, ce qui nous recouvre, le trouble, la pression)
On reprend, je tiens, je tiens ils sont flanc à flanc autour, autour, lit et table, sur ce que tu admires, sur ce que je te dois, nous sommes au-devant : entendons,
nous sommes, des rires et des raisonnements, du chant et des émotions sur ce qui reste d’herbe au jardin, des ramiers et de l’aneth, le myrte et le thym des collines, ils croissent, de l’herbe au sommeil, champs perdus nous tenons, élans et décisions, la vue au-dessus, les arbres oubliés, la rive et les pieds, eau fraiche, du sens et de l’espoir, on enfante, on reprend, on se tient : devant,
ce qui retient, ce qui bouge un peu, un petit frisson, des effets, des regrets, des certitudes, il rayonne, tu éclaires nous sommes suspendus et accomplis : enfin.
11 novembre 2023.
RépondreSupprimerau bord de la rivière
des ombres
sous les branches
________ l’été
pieds nus
sur la mousse
dans l’eau du fleuve
la liberté inscrit sa route
il reste le souffle
la vérité écrite
le murmure du temps
le charme de l’instant
l’espérance
des heures étirées
dans le sablier
un regard oublié
le jardin résonne
des rires d’enfants
l’herbe sommeille
les arbres chantonnent
un frisson
un appel
tout est clair
enfin
un oiseau dans le ciel