Et donc et pour après six heures zéro sept : droit de la nuit au jour penses-tu qui te donne à finir tard et mal et un tôt un mal la pierre à poncer aux fenêtres le grand air
(et la brise)
les choses devenues le reste pour encore l’infini sans menace un retour une saison de larmes et cailloux des silences et le reste
Mais pourquoi tenir et comprendre ce qui tombe le ciel est noir la vie en éclats tu fermes et tu parles nous sommes au détour temps incertain la pluie va tomber il dit vient un orage adieu retourne à ta maison il vient il vient l’orage va chez toi tourne et presse le pas
(du noir et de la poussière)
du temps pour comprendre ils ont le temps dans leur mémoire ils polissent les murs et en lamentations et en désespérances du froid et du sensible cœur tourné main qui presse et tourne et balance le fil sur le bras et capte ce qui vient ce qui était et sois ce qui reste devant et sans attendre le fil sur le bras les ombres au dépourvu le champ est labouré
Et pour entendre tu devines les nuages et chargés et soulevés je te dois tu discernes les ombres au-devant le sol est encombré un tas du sable et des cailloux
(du reste et des frissons)
au vent et au sens mémoire et histoire tu tiens et tes mains et tes pieds arbres et feuillages tu cherches et tu fouilles entre les feuilles entre les branches le reste des années l’âge venant le tiers tenu et lance et tourne et recommence il vient du fond il coule et commence le centre et le fond le ciel les étoiles
On revient de loin et pour prêter des heures sans recours du trouble et les absences nous étions nous y étions
(et des jours à venir et des heures de tendresse)
sans fuite au-devant dans l’instant sur le souffle sur ce qui tient les clairs de lune : lumière de lune devant en avance les feuilles je te tiens tu me vois nous sommes pour longtemps et depuis et quand nous sommes nous venons nous tenons j’en suis certain je suis au détour tu reviens sur des milliers d’années les chameaux tournent la vie avance
Et donc et pour après les heures, droit de la nuit au jour, je tourne et tu fonds nous sommes au détour nous tenons il avance au fond la terre est étrange et de dureté et de silence la vue les nuages devinés la rue sans soutien tout ce qui tombe tout ce qui arrache
(je tire sur le fil)
et tout entier revient ils ont le temps dans leur mémoire ils polissent les murs et en lamentations et en désespérances du froid et du sensible cœur tourné main qui presse et tourne et balance le fil sur le bras et capte ce qui vient ce qui était que tu sois ce qui reste devant
09 novembre 2023.
De la nuit au jour
RépondreSupprimerl’infini
saison de silences
le ciel tombe
la vie éclate
mémoire des sensibles
cœur en main
le fil trace le chemin
nuages en filigrane
le ciel retient l’ombre
le vent frissonne
les feuilles résonnent
sous les branches
les heures fredonnent
tendresse et nuance
sous la lune pleine
la nuit le jour
la terre est singulière
le silence l’enveloppe
le fil se resserre
le temps est provisoire
la mémoire incertaine